A fin avril cette année, on dénombrait 66 937 défaillances d’entreprises sur les 12 derniers mois glissants. Par comparaison, on en comptabilisait 66 420 pour l’année 2024 et, selon les estimations les plus officielles (Banque de France, Insee, Observatoires des statistiques du Conseil national des greffiers des tribunaux de commerce) le nombre de défaillances d’entreprises devrait s’élever et sans doute dépasser en 2025 les 70 000. Un record absolu depuis 30 ans.

Par rapport à la moyenne pour la période 2010-2019, les défaillances des très petites entreprises (TPE) et petites entreprises ont bondi de +71% ; plus de 55% pour les entreprises de taille moyenne et plus de 94% pour les établissements de taille intermédiaire (ETI) et les grandes entreprises. Des chiffres ahurissants dont on entend cependant bien peu parler.

Seul motif d’un optimisme modéré : nous assisterions sur le second trimestre de cette année à un ralentissement des hausses du nombre de procédures collectives. Apprécions à sa juste valeur l’expression : un ralentissement des hausses…

Mais pour la première fois, soulignons que le solde de la différence entre immatriculations et radiations d’entreprises devient négatif, ce qui signifie une baisse du stock d’entreprises constatée au premier trimestre. C’est sans doute d’entre tous le critère à retenir en priorité.

Enfin, quelques derniers indicateurs extrêmement significatifs pour illustrer cette notion de stock d’entreprises. En comparant le premier trimestre de cette année à la même période en 2024, il est constaté une augmentation des radiations de 113,2% contre une hausse des immatriculations de 5%. Situation extrêmement préoccupante. De plus le nombre de radiations dans le cadre d’une procédure collective bondit de 269,5%.

Inutile de préciser que ce sujet et les informations proposées ici présentent un rapport direct avec notre activité et son évolution prévisible et c’est pourquoi il nous semblait opportun de vous les partager.

1 COMMENTAIRE

  1. Je dirige une agence BTP, et depuis l’automne 2024 c’est dingue le nombre de nos anciens intérimaires, qui c’était lancé dans l’AUTOENTREPRENARIAT, et qui ne trouvant plus de chantier à faire reviennent sagement dans leurs agences d’intérim préféré pour pouvoir à nouveau gagner leur vie.

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