Passons sur l’intérêt de ce mauvais anglicisme de plus et concentrons-nous sur la réalité du concept. Lequel d’entre nous peut affirmer qu’il ne connait aucun collègue ou manager pratiquant le task making et même jurer mordicus qu’il ne s’y est jamais lui-même adonné ? L’article reproduit ici en fera sourire plus d’un et d’aucuns seront sans doute tentés de s’écrier “J’ai des noms !”… (NDLR)

Imaginez un monde où taper frénétiquement sur son clavier sans rien écrire de substantiel devient un art, où afficher une expression concentrée sur son visage vaut mieux qu’une réelle productivité…

Repensez la notion de productivité

Concentrez-vous sur les résultats plutôt que sur les apparences. Une personne silencieuse et peu visible peut produire un travail de qualité exceptionnelle, tandis qu’un collaborateur qui multiplie les réunions et les emails peut n’apporter que peu de valeur ajoutée.

Créez un environnement de confiance

Le task masking prospère dans les cultures d’entreprise où règne la méfiance. Établissez des objectifs clairs et mesurables, puis laissez vos collaborateurs choisir comment les atteindre, que ce soit au bureau ou à distance.

Valorisez le travail de fond

Encouragez les périodes de concentration intense, sans interruptions. Le véritable travail de qualité nécessite souvent du silence et de l’isolement, pas des signes extérieurs d’activité.

Adaptez votre management aux différentes générations

Comprenez que les jeunes de la génération Z, dont seulement 44 % préfèrent le travail hybride, ont des attentes différentes en matière d’équilibre vie pro – vie perso et d’autonomie.

Démasquez votre propre task masking

Soyez honnête avec vous-même : combien de fois avez-vous privilégié l’apparence de l’occupation à la productivité réelle ? Cette prise de conscience est la première étape vers un travail plus authentique et épanouissant.

Le task masking nous invite à une réflexion profonde sur notre rapport au travail. Dans un monde professionnel en pleine mutation, peut-être est-il temps de retirer nos masques pour redéfinir collectivement ce que signifie vraiment « être productif ». La véritable performance ne se mesure pas au nombre de réunions ou à la vitesse de frappe sur un clavier, mais à l’impact réel de notre travail.

Source : Courrier Cadres

Cette semaine, on envoie du lourd… :

Vigilance : les arnaques aux fausses commandes se multiplient !

Connaissez-vous Birkman ?

Bientôt la retraite à 68 ans ?

(…)

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