Pour une entreprise, les délocalisations consistent à transférer tout ou partie de ses activités dans l’une, l’autre ou plusieurs régions du monde présentant un avantage compétitif, notamment en matière de main-d’œuvre, d’accès favorable aux ressources naturelles dont elle a besoin, de réglementations sociales et environnementales plus souples voire laxistes. Pour une société de services telle que la notre, ne nous voilons pas la face, il s’agit essentiellement de bénéficier d’une main-d’œuvre à moindre coût, souvent dans des proportions considérables.
Permettez-nous de nous montrer un peu plus trivial en proposant une définition qui me vient à l’esprit et que les beaux esprits pourront certes qualifier de simpliste mais qui présente au moins l’avantage de la clarté : “l’externalisation consiste à faire bosser les pauvres et même très pauvres lointains afin de préserver et surtout d’améliorer les marges bénéficiaires tout en contribuant au maintien d’une société d’hyper-consommation et de l’illusion d’un niveau de vie élevé”. Bon, ça c’est fait et en plus je ne demande aucun droit d’auteur. Venons-en à notre propos.
Une rapide recherche sur internet, dopée ou non à l’IA, fournit un aperçu de l’ampleur de la politique de délocalisation du groupe Adecco. Voici, région du monde par région du monde, le résultat de nos premières recherches.
Europe :
Roumanie : gestion administrative, relances clients, support RH
Bulgarie : paie, recrutement, support client
Pologne : services administratifs, support financier (recrutement pour un certain client)
Portugal : support client multilingue, back-office
Afrique :
Maroc : Middle-office, gestion administrative, relance clients
Tunisie : centres d’appels, gestion administrative
Asie :
Inde : IT, développement logiciels, support technique
Philippines : centres d’appels multilingues, support client
Amériques :
Mexique : support clients, back-offices, services administratifs
Voilà. Tout commentaire nous apparait superflu.
LES NOTES DE FRAIS EN BULGARIE, c un sketch !!!!!