Les élus des CHSCT, du Comité central d’entreprise et des Comités d’établissement ont une fois de plus refusé de rendre un avis dans leurs instances respectives. Ils sont cependant bien conscients de la nécessité de permettre aux salariés qui souhaitent bénéficier du Plan de départ volontaire de la faire en toute quiétude, surtout en cette période estivale annonciatrice d’une rentrée chargée et pas forcément facile. Mais ils ont aussi conscience de l’extrême vigilance à apporter aux conditions de travail de tous nos collègues qui demeureront dans une entreprise chamboulée de fond en comble depuis trop longtemps. Trop d’incertitudes demeurent en effet aujourd’hui sur la façon dont les salariés seront incités ou non à se porter volontaires et nous avons, sur le sujet, déjà publié un certain nombre de témoignages édifiants.
Il nous faudra aussi nous préoccuper des conditions de travail de tous ceux qui demeureront majoritairement dans une entreprise réorganisée mais affaiblie par ces restructurations incessantes assorties de milliers de suppressions de postes depuis quelques années. La seule solution qui permettrait éventuellement de sortir de ce blocage serait la garantie formelle, écrite et circonstanciée, sous forme de protocole ou d’accord, d’un suivi à la fois quantitatif et nominatif, suffisamment précis en tout cas pour permettre d’identifier les collègues en question. Ce suivi permettrait de connaître très précisément, au niveau national, Direction opérationnelle, Zone et agence, l’état des mobilités demandées ou subies, les conditions de travail, le nombre d’heures supplémentaires rémunérées et de nombreux autres critères sur lesquels nous reviendrons. Nous ne demandons finalement que les moyens nécessaires à l’accomplissement de notre mission… Soulignons que cette position réunit de façon unitaire et remarquable
les syndicats CFE-CGC, UNSA, FO et CFDT qui ont su mettre une sourdine à
leurs légitimes différences pour s’unir dans l’intérêt prioritaire de
tous les salariés.
La balle a donc roulé dans le camp de la direction et nous saurons, dans les jours qui viennent, vraisemblablement avant mercredi, si un avis pourra être rendu par le CCE en fin de semaine prochaine, ce qui soulagerait, nous en sommes conscients, grand nombre de volontaires au départ. Un blocage de la direction sur ces garanties d’un véritable suivi et, par conséquent, un refus de rendre un avis par les instances, entrainerait des conséquences incalculables aujourd’hui. Le dialogue social se fera à deux ou pas du tout et nous appelons solennellement la direction à prendre toutes ses responsabilités avec le souci permanent de l’intérêt des salariés et de la pérennité de l’entreprise.

3 Commentaires

  1. Moi je trouve navran que certaines personnes puissent jouer avec des personnes comme vous et moi, car moi aussi je fais parti d' un syndicat autre que le votre dans une autre branche et je peux vous assurez que c'est une passion ingrat, car un jour vous ete des dieux pour certaines personnes et demain vous ete le méchant qui pense qu'à vous.
    Mesdames et messieurs je vous souhaite bon courage pour le devenir de votre societé et continuer comme vous le faite.
    Ps: ma femme travaille encore a aujourd'hui chez adia.
    Cordialement.
    Bbbzzzzbbbbbzzzzzz…..lebourdon

  2. oui très bon témoignage, il faut défendre donc syndicat, heureusement, mais certains ou certaines ne donnent pas l'exemple, au lieu de faire état de présence au travail , la délégation, il faut faire les deux travailler et aussi être délégué (ees
    c'est dur il faut que ceux ci perdent leurs activités comme les autres, ya plus de vrais dans ces domaines ou alors prouvez le vive PSA adecco et actionnaires

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