Le mot d’ordre circule vite, très vite même et il dit en substance : “Si on ne peut vous apporter aucune réponse sur les conditions de départ dans le cadre du volontariat, c’est de la faute des syndicats. Ce sont eux qui font traîner les choses…“.
Ce mot d’ordre émane de la direction, au sens large, et est relayé à tous les niveaux pour essayer de faire croire au réseau que les partenaires sociaux (élus CCE, CE et syndicats) se complairaient à retarder les négociations et donc, assez directement, à nuire aux salariés. Qui peut réellement croire cela ? Quel intérêt auraient les syndicats à retarder le meilleurs dénouement possible de la situation actuelle ?
Heureusement, les salariés Adecco ne sont pas particulièrement demeurés et la ficelle est un peu grosse. Mais qu’en est-il réellement ?
La vérité est tout simplement que les partenaires sociaux refusent de signer à la va-vite et les yeux bandés, un plan de réorganisation “cousu main”, réalisé de longue date et dont, non seulement certaines clauses ne sont pas acceptables mais aussi dont les indemnités de départ ne seraient pas en rapport avec les moyens considérables du groupe.
Nous travaillons d’arrache-pied avec nos experts et prenons des décisions concertées dans le seul, l’unique intérêt des salariés qui sont malheureusement frappés par cette réorganisation. La logique aurait voulu que les partenaires sociaux soient appelés à négocier avant de lancer ces annonces intempestives de suppression de postes. Les choses ont été faites à l’envers et il ne peut y avoir à cela que deux raisons : ou il s’agit d’une maladresse, d’une erreur ou bien il s’agit d’une stratégie pour jouer l’urgence sous la pression des salariés inquiets, à juste titre.
Dans un cas comme dans l’autre, nous ne porterons pas le chapeau. Qu’on se le dise !

Sur le sujet, voir sur ce blog notre article “Vite…vite…vite…vite…” du 25 octobre 2008

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