Nous avions fait rapidement allusion à un cas de souffrance au travail détecté dans le Nord et pour lequel nous avions été sollicités. Comme en pareil cas, les choses ne sont jamais très simples et les témoignages de tous bords plus ou moins sujets à caution. Si l’on pouvait sourire un peu d’un sujet aussi pénible, on pourrait se rappeler les répliques imparables de nos cours de récré : “C’est celui qui le dit qui y est”.
Seuls comptent réellement, dans ces cas-là, les faits, les dates, la chronologie et les traces écrites (entretiens de fin d’année, courriels, etc.). Nous avons déjà suivi des cas de salariés présents depuis de nombreuses années, voire des décennies, n’ayant jamais fait l’objet d’accusations particulières, bien au contraire, cumulant les satisfécits, les lauriers et la reconnaissance pour leur management, devenir soudain d’abominables pervers dont personne n’aurait jamais remarqué les méfaits.
Nous n’en dirons pas plus pour le moment afin de ne pas contrarier l’enquête et d’ailleurs la relation de ce genre d’histoire dépasse largement le cadre d’un modeste blog et mériterait d’être détaillée par ailleurs. Elle le sera peut-être, simple question de temps…
Une enquête est en cours et un CHSCT extraordinaire aura prochainement lieu.