Le groupe a particulièrement peu absorbé de candidatures émanant de salariés occupant des postes supprimés chez Adecco. Pour être précis, l’ensemble des filiales n’a recruté que 11 salariés Adecco occupant des postes supprimés et 28 sur des postes qui ne l’étaient pas. L’inverse eut été non seulement préférable mais aussi plus logique. Au cumul, pas grand chose finalement et en ce qui concerne les postes supprimés, une vraie misère.
Mais on peut se dire que la crise est pour tous et que l’emploi se fait rare, y compris dans nos filiales. C’est vrai sauf qu’on peut quand même y mettre les formes et manifester un minimum de respect pour les salariés touchés par le PSE et la suppression de leur poste.
Ici et là, de nombreuses remontées nous ont fait part de comportements disons un peu légers dans le traitement de leur candidature. La palme revient sans doute à la structure “mobilité” Adia dans le Nord. Nous avons reçu trois témoignages de salariés postulant sur des postes à pourvoir chez Adia : un seul a été reçu et aucun n’a été informé des suites le concernant.
Prenons le cas de cette directrice d’agence Adecco qui, après vingt ans d’Adecco postulait sur un poste de directrice d’agence Adia. Candidature plutôt bien ciblée, on le reconnaîtra, puisqu’il s’agissait d’un poste identique à quelques spécificités près. Elle a envoyé sa candidature début février. Un mois plus tard, elle reçoit enfin un appel téléphonique qui se prétendait être une pré-sélection en vue d’un entretien avec la responsable des ressources humaines régionale. Pour résumer disons que la présélection n’a donné de méningite à personne. Passons sur l’entretien lui aussi un peu léger à l’issue duquel on lui promit une réponse dans les meilleurs délais et en tous cas sous deux semaines.
Nous sommes après-demain en juillet et jamais cette salariée n’a fait l’objet du moindre appel ou courrier depuis le mois de mars et se résigne à penser que sa candidature n’a pas dûe être retenue. Après vingt ans d’investissement personnel chez Adecco, elle l’a un peu amère comme on dit. Deux autres cas connus de nous et occupant des emplois supprimés, sans préjuger du nombre total de salariés concernés, ont connu la même chose et même pire encore : une pré-sélection téléphonique puis plus rien après. Le silence total, abyssal : ni courrier, ni courriel, ni appel, pas l’ombre d’un SMS. Rien.
Il serait grand temps de revenir vraiment sur les fameux basiques, agrémentés d’une bonne dose de professionnalisme, d’une louche de respect et d’une pincée d’éthique.

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