Vendredi dernier se tenait une réunion du Comité Central d’Entreprise, la première depuis l’élection des membres de cette instance qui réunit des élus de quatre des cinq syndicats présents chez Adecco et une élue indépendante.
En point numéro 8 de l’ordre du jour figurait l’étrange question suivante : Information sur l’action judiciaire en vue de l’annulation des élections du Comité Central d’Entreprise. Qui donc pouvait mener une action judiciaire pour faire annuler des élections qui ont enfin abouti à une représentation de la plupart des syndicats au CCE ?
Les élus ne tardèrent pas à être affranchis puisque notre DRH nous annonça que la direction avait déposé cette procédure, par précaution, afin que les élections du CCE soient invalidées en cas d’annulation des élections professionnelles par le juge, le 16 mars prochain. Un peu compliqué mais finalement logique car l’invalidation des élections du Comité Central d’Entreprise ne serait alors pas automatique.
Rebondissement inattendu : ce jour, au courrier, parvenait aux élus un document officiel, émanant du Ministère de la Justice, les informant que la CFDT menait une action de contestation des élections professionnelles avec l’objectif, bien entendu, de les faire annuler.
D’où, vous le comprendrez aisément, notre vive inquiétude à l’égard de notre Directrice des ressources humaines. Pourquoi nous avait-elle affirmé que la direction avait lancé une procédure en annulation alors que nous recevions trois jours après la confirmation que celle-ci était à l’initiative de la CFDT ?

Suite à cela, nous nous perdons en conjectures. Nous avons des hypothèses, des plus bénignes aux plus dramatiques mais avons décidé de les censurer. Chacun pourra y aller de son hypothèse en toute liberté.

censuré…censuré…censuré…censuré…censuré…censuré…censuré…

Demain, ne manquez pas notre article sur les nouvelles règles de frais de repas du midi.

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