Leader mondial du recrutement temporaire et permanent spécialisé, Robert Half se devait de rétablir la vérité sur l’intérim. En 6 points, Robert Half donne toutes les clés pour mieux appréhender l’intérim, côté candidats comme côté entreprises.
Olivier Gélis, Directeur Général de Robert Half International France explique : « Candidats, accepter une mission en intérim augmente votre employabilité en vous ouvrant à de nouveaux horizons tout en restant actifs sur le marché de l’emploi. Quant aux entreprises, faire appel à des intérimaires vous permet de faire face à une conjoncture contrastée tout en fidélisant vos équipes en place.
 
 Côté candidats
Accepter une mission en intérim nuit à la gestion de carrière : FAUX
Accepter une mission en intérim intéressante et valorisante est généralement bien perçue par les recruteurs ; alors qu’une longue période sans emploi peut être nuisible au parcours d’un candidat. Face à un recruteur, il est plus aisé d’expliquer que la mission en intérim a apporté une nouvelle expérience/ouverture alors qu’il est plus compliqué de ‘valoriser’ une longue période d’inactivité. Bien entendu, tout dépend du contenu de la mission. Il faut choisir avec soin ses missions : elles doivent permettre de rester dans son domaine de compétences, de s’ouvrir à de nouvelles fonctions, de mener à terme des projets valorisants (et donc ‘valorisables’).
Cette mission en intérim peut également être un tremplin pour décrocher un CDI ; soit parce que le salarié accède à de nouvelles missions, enrichit son expérience, démontre son ouverture et son adaptabilité et donc augmente son employabilité aux yeux des recruteurs ; soit aussi parce que tout simplement l’entreprise – qui l’a choisi comme intérimaire – lui propose ensuite une embauche permanente.
 
 En acceptant des missions en intérim, le candidat se prive d’un CDI : FAUX
Un intérimaire placé par Robert Half a une chance sur deux de se voir proposer un CDI.
Le premier réflexe d’une société souhaitant embaucher un salarié en CDI est de passer en revue les intérimaires qu’elle a employés dans le passé ou qu’elle emploie actuellement et qui ont rempli/remplissent avec succès leurs missions. Embaucher en CDI un ancien intérimaire, permet de gagner du temps sur l’apprentissage de l’activité de la société, son fonctionnement ou sa culture d’entreprise.
Autre point positif : c’est en toute connaissance de cause que le candidat accepte un CDI dans l’entreprise. Contrairement à d’autres candidats, il connaît parfaitement son organisation, sa philosophie, ses managers et ses équipes… tout simplement parce qu’il a déjà travaillé en son sein. Le risque de déception est aussi bien moindre : le candidat sait parfaitement dans quel environnement il va travailler.
L’intérim ne concerne pas les cadres : FAUX
Ce type de contrat peut également être utilisé dans le cadre de remplacements de collaborateurs ou managers bénéficiant de statut cadres, par exemple à l’occasion d’un congé maternité, parental, longue maladie, formation ou encore car le titulaire du poste est engagé dans un projet longue durée pour son entreprise. Ce type de statut peut également être proposé lors de missions en management de transition dans le cadre de gestion de projets à plus ou moins long terme.
 
Côté entreprises
On ne peut pas compter sur la motivation ou l’implication d’un intérimaire  : FAUX
Comme tout salarié, si l’intérimaire est choisi avec soin, si sa mission lui est clairement expliquée, si ses objectifs sont précis… c’est un collaborateur motivé et impliqué. Le candidat est aussi accompagné dans sa mission par l’agence d’intérim.
Certaines personnes préfèrent ce statut car il leur permet de gérer différemment leur équilibre vie professionnelle/vie privée notamment s’ils souhaitent mener de front activité professionnelle et un projet plus personnel comme un tour du monde, une passion sportive, culturelle… ou encore pour planifier une formation très différente de leur métier initial. Ce sont des ‘intérimaires de métier’.
Pour certains, l’intérim est aussi un moyen de ‘tester’, d’acquérir de l’expérience sur différents métiers, postes, projets, entreprises, secteurs d’activité. Cette expérience leur permet ensuite de mieux cibler leur recherche et d’orienter leur carrière avec plus d’assurance tout en ayant accumulé une expérience valorisante/valorisable.
 En période de gel des embauches, on ne peut pas faire appel à des intérimaires : FAUX
Cette charge n’est pas imputée sur la même ligne de compte que celle de la masse salariale car c’est une prestation de service. L’intérim permet notamment, dans ce cas, de ‘soulager’ les équipes en place, ce qui participe à maintenir leur motivation en répartissant plus également la charge de travail.
L’intérim peut aussi être une solution intéressante lorsque l’entreprise n’a pas assez de visibilité pour créer un poste en CDI. Si les besoins perdurent, si l’activité se pérennise, l’entreprise pourra alors se lancer dans un recrutement permanent et même proposer un CDI à l’intérimaire en poste.
 Il vaut mieux recruter directement en CDI pour être certain que le candidat reste dans l’entreprise et plutôt que de perdre du temps à former un intérimaire : FAUX
C’est un mauvais calcul. Lorsque le salarié embauché en CDI arrive et que beaucoup de retard a été accumulé, celui-ci risque de ‘se désespérer’ et d’appréhender sa fonction sous un jour fort peu valorisant. Prendre un intérimaire permet également à l’entreprise de prendre du temps pour bien choisir le salarié embauché en CDI. Il ne faut pas oublier qu’un certain nombre d’offres d’emploi en France ne sont pas pourvues, fautes de candidats. Quelle que soit la conjoncture économique.
A propos du groupe Robert Half :
▪ Fondé en 1948,
▪ Leader mondial du recrutement temporaire et permanent spécialisé,
▪ Coté à la Bourse de New York,
▪ Implanté en France depuis 1989,
▪ Intervient sur tous les métiers de la finance, de la comptabilité, de la banque, de l’assurance, du juridique et fiscal ainsi que de l’assistanat et du secrétariat,
▪ Présent à Paris, La Défense, Versailles, Saint-Denis, Massy, Lyon, Nantes, Lille et Aix-en-Provence,
▪ Compte plus de 360 bureaux dans le monde (Etats-Unis, Canada, Europe, Australie, Asie, Nouvelle-Zélande)
Robert Half a été élue « Entreprise où il fait bon travailler, 2011 »
Son site Internet : www.roberthalf.fr
Source : Indice RH 

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D.A.S. 2010 : l’électrochoc

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