Une enquête de l’INSEE parue très récemment le confirme : en 2010, le niveau de vie des Français a baissé pour 95% d’entre eux et ceci pour toutes les catégories sauf pour les vraiment riches. Seuls, en effet, les 5% les plus riches n’ont en effet connu aucune baisse tandis qu’en 2009 la moitié de la population avait vu son niveau de vie décroître. La baisse de niveau de vie pour cette année-là se monte à 0,5%, le plus fort recul depuis 2004. Il est évident qu’il s’agit-là d’une baisse moyenne englobant l’ensemble des disparités qui la composent et que certains connaissent des baisses de 10, 20 ou même 30% pendant que d’autres ne subissent qu’un grignotage de 0,1 ou 0,2%. 
Nous avons toujours dit et écrit (taper DADS sur le moteur de recherche de ce blogue) que le seul indicateur d’évolution de rémunération fiable dans le temps, simple et concis était fourni par la DADS (déclaration annuelle des salaires) qui fournit l’exacte rémunération annuelle officielle. En moins de cinq minutes, la comparaison des DADS de ces dernières années vous fournit instantanément la véritable évolution de votre rémunération sans doute, ni la moindre interprétation possible.
Le taux de pauvreté a atteint les 14%, soit le plus haut niveau depuis 1997 et ce sont 8,6 millions de nos concitoyens qui stagnaient en-dessous du seuil de pauvreté en 2010, soit un revenu inférieur à 964 euros par mois. Rappelons que le seuil de pauvreté correspond à 60% du niveau de vie médian de la population. Le niveau de vie médian était en 2010 de 19 210 euros par mois, ce qui signifie que la moitié de la population se trouve au-dessus de ce seuil et l’autre moitié en-dessous.
Le nombre absolu fait froid dans le dos : 440 000 pauvres supplémentaires en 2010. Le plus surprenant c’est que le chômage n’aurait contribué qu’assez peu à cette augmentation puisque les chômeurs ne représentent que 4% de l’accroissement du nombre des pauvres. L’INSEE identifie trois principales catégories de victimes de cette paupérisation : les adultes inactifs (autres qu’étudiants et retraités), les retraités et les jeunes de moins de 18 ans (enfants).
Les chiffres alarmants contenus dans ce rapport de l’INSEE concernent donc l’année 2010 mais qui pourrait raisonnablement croire que la situation s’est améliorée en 2011 et 2012… ?
Pour parcourir le rapport INSEE, cliquer ici

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