La direction a beau annoncer les sommes faramineuses que coûterait au groupe le Plan de départs volontaires, nous avons plutôt l’impression que celui-ci se classerait plutôt dans la catégorie “low cost“. En effet, si l’on s’en tient au nombre de dossiers conclus aujourd’hui, force est de reconnaître que nous sommes bien loin du compte et donc des budgets initialement évoqués pour ce plan. La réorganisation-fusion-PDV coûterait, selon la version officielle, la somme considérable de 45 millions d’euros, ce qui nous semble très surévalué. Compris dans ce montant, le seul PDV serait estimé à environ 19 millions d’euros. Passons.
Par ailleurs, les économies que permettra cette coupe claire dans les effectifs sont, elles, curieusement sous-évaluées. Toujours selon la vulgate, ce plan de restructuration constituerait une sorte d’investissement si lourd qu’il ne pourrait s’amortir que sur quelques années. Un investissement pour un avenir toujours trop loin, en quelque sorte.
Nous nous sommes livrés à de savants calculs, cumulant les gains principaux de frais de personnel, de locaux, de véhicules, d’informatique, d’Internet, de téléphonie… et sommes en mesure d’affirmer que non seulement la fusion-restructuration ne constitue nullement un investissement plombant les années à venir mais représente au contraire une superbe opération financière, juteuse dès l’an prochain et encore, sans parler de l’opération magique de location-gérance sur laquelle nous reviendrons. La location gérance est un véritable joyau de l’optimisation fiscale, une incroyable machine à fabriquer de l’argent, beaucoup d’argent.
Selon notre simulation, le coût salarial moyen de 500 salariés, les loyers des 165 agences supprimées, l’électricité, l’eau, le chauffage, la maintenance, les impôt locaux les lignes Transpac, etc…, l’informatique, la téléphonie, les véhicules de fonction, de société, le carburant et mille autres dépenses diverses et variées s’élèveraient à près de 40 millions d’euros par an, c’est-à-dire plus de deux fois le coût du Plan de départs volontaires et près du montant total de la fusion-restructuration.
Pour le dire autrement, le Plan de départs volontaires serait non seulement immédiatement amorti mais, plus encore, extrêmement profitable dès l’année 2013. Quel que soit la conjoncture l’année prochaine, nous pouvons donc présager de bons résultats pour 2013. Pour 2014, il faudra sans doute trouver autre chose (nous avons comme une petite idée), mais ça c’est une autre histoire…

3 Commentaires

  1. Tout ceci n'est qu'une strategie faite pour stabiliser, une fois de plus, l'assise, déja confortable, financiére du groupe.
    Aujourd'hui dans le réseau rien ne se passe, la trés grande majorité des permanents subie.
    Tout passe, alors pourquoi la direction changerai son fusil d'épaule ? Elle a raison d'agir ainsi.
    Tant que les Français auront des oeillères sur la tête et tant qu'ils ne prendront pas leur destin en main, les multinationales et les politiques continuereont encore et toujours à nous traire jusqu'à la dernière goutte.

  2. Allez !! Dites le que ça sent le PSE en 2013 !! Avec les fusions entre agence on se retrouve à 4 pour gérer 80 intérimaires… et on sait que 2013 ne s'annonce pas comme étant l'année de la reprise.
    On lance les paris ? Je dis fin du 1er semestre !

  3. Entièrement d'accord sur un PSE en 2013 non seulement en agence, les transversaux et aussi le Middle Office, pour moi 11 gros centres en France, y a qu'à regarder la belle carte de France avec les 11 points Rouges, le recrutement de 11 RMO comme par hasard, donc de 47 on passe à 30 puis 11 soit 36 CS, UTA ou PG touchés Ecoeurant Fusion mon c…

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