La confédération CFE CGC a déjà communiqué à plusieurs reprises sur la tendance abusive qu’ont certaines entreprises à exiger de leurs cadres et parfois de leurs salariés en général qu’ils s’expriment en anglais. Cette posture relève plus de l’idéologie que d’une quelconque improbable nécessité et confère à ceux qui exigent de telles pratiques un profil de colonisé, soumis aux marchands de la côte Est ou de la City.


Communiqué de la confédération nationale CFE CGC :

Survival french language

La CFE-CGC approuve l’initiative des parlementaires qui demandent une commission d’enquête sur l’application du cadre légal dans l’usage du français et le développement d’un plurilinguisme qui ne se limite pas à l’anglais.
La CFE-CGC suit de très près ces questions après avoir montré l’impact de cette contrainte cognitive porteuse de stress par l’imposition de plus en plus répandue de l’anglais dans les entreprises françaises. En 2012, elle a déjà mis en évidence la prise de pouvoir dans certaines entreprises de premier plan par le biais de l’utilisation obligatoire de la langue anglaise.
Le baromètre cadre de la CFE-CGC montre que plus de 37 % des cadres sont impactés régulièrement par cette nouvelle contrainte dans leur exercice professionnel.
La CFE-CGC exige l’ouverture d’une réflexion sur une condition de travail qui s’installe chaque jour dans les entreprises et les lieux d’enseignement. Cette nouvelle contrainte s’accompagne d’un coût économique important et d’un affaiblissement de nos capacités intellectuelles de recherche et de production. 
La CFE-CGC souligne qu’une langue étrangère, aussi enrichissante soit-elle, est également porteuse de valeurs, de conceptions sociales et de cultures qu’il ne faut pas sous-estimer. Par exemple, une négociation en langue étrangère dans laquelle serait pris en référence les concepts de « sécurité sociale » ou de « retraite par répartition », appréhendés différemment selon les pays, peut avoir des conséquences aux orientations diverses selon la compréhension qui en est faite.
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Nouveau calcul de part variable : on y gagne ou on y perd ?

4 Commentaires

  1. Hé !
    Vu tout ce qui se passe en ce moment chez Adecco, vous n'avez rien d'autre à raconter que cet entrefilet inintéressant et (malheuresement) passéiste
    sur le Franglais en entreprise ? Allons, allons vous avez fait et pouvez faire beaucoup mieux.
    Ca sent le fond de tiroir votre truc.

  2. "On se contrefout". Je me méfie toujours des "on". Ce blogue propose chaque jour depuis 4 années des articles sur tous les sujets possibles et imaginables et il y en a vraiment pour tous les goûts. La critique est aisée mais l'art difficile affirme l'adage et cela j'en suis convaincu.

    Quant au passéisme du sujet, si défendre sa langue, une certaine et indépendance et ses racines c'est être passéiste, alors vive le passéisme !

    Il y aura toujours deux attitudes principales dans la vie : agir ou subir, se dresser ou se coucher, se tenir debout ou se vautrer, résister ou se soumettre suivre le sens du vent ou une voie qui nous soit propre. A chacun son choix et sa posture. Pour ma part, j'ai choisi.

  3. Te fatigues pas CFE CGC ils peuvent même pas comprendre le rapport entre la financiarisation de l'économie, la domination de la finance, l'anglais dans les entreprises et leur situation actuelle. C'est trop compliqué pour eux.

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