Mercredi dernier, à Villeurbanne, se tenait une réunion du Comité central d’entreprise à l’ordre du jour duquel revenait la question fatidique :

2) Information et consultation sur le Middle Office : Invités J-L. P., V.B. …
Réunion numéro 5 sur le projet d’évolution de cette activité.
Réponses aux éventuelles ultimes questions des élus du CCE réceptionnées au plus tard le 21 octobre 2013.
Avis et vote du CCE (point inscrit par l’employeur art L2325-15 al 2 du CT)

Vos élus n’ont pas été en mesure de rendre un avis lorsque l’on sait que des expertises votées dans les différents CHSCT sont en cours et qu’elles ne manqueront pas de révéler un certain nombre de problèmes importants. Des remontées de salariés font en effet état de surcharge de travail liée à la fois au sous-effectif et à des problèmes d’organisation du travail, aux limites du supportable. En la matière, les plus grands sites ne sont pas épargnés, comme en témoignent des salariés de Vaux-Milieu (en région Rhône-Alpes). Il est donc d’autant plus important pour vos élus d’attendre les différents rapports des 7 CHSCT. Sinon, à quoi bon déclencher des expertises pour, au final, ignorer leurs conclusions et rendre un avis quel qu’il soit ?
Au-delà de ce refus de rendre un avis insuffisamment éclairé, vos élus ont émis un certain nombre de propositions de nature à améliorer le dispositif GPEC, parmi lesquelles :

– Suspension de toutes les clauses de mobilités contractuelles et mise en œuvre des dispositifs de mobilités lorsque les temps de trajet dépassent une heure ou 40 km.
– Assurer la pérennité des postes des salariés en cas de refus d’une mobilités ou d’un nouveau poste. Les salariés garderons leur poste actuel. Ceci est compatible avec une mise en œuvre progressive de l’organisation

– Allongement de la durée du congé de mobilité (8 mois ou 12 mois selon l’âge) et rémunération pendant le congés permettant d’assurer le maintien de salaire
– Accompagnement des salariés par un cabinet de reclassement durant toute la durée du congé de mobilité.
– Clause de revoyure permettant de revoir les niveaux d’effectifs des centres en fonction des résultats des indicateurs relatifs à la charge de travail ou à la productivité

Devant le ferme refus des élus CCE, la direction ne cessant de tergiverser a laissé entendre qu’elle était disposées à de maigres concessions ne remettant rien d’essentiel en cause, notamment la clause de mobilité ou la pérennité des postes pour les salariés refusant les mobilité.

Les élus CCE attendront donc d’échanger avec les experts autour des compte-rendus qu’ils nous adresseront dans les semaines à venir et l’information sera accessible, comme d’habitude…. sur ce bogue.

Aujourd’hui, nous ignorons si la surcharge de travail est généralisée à l’ensemble des sites du Middle Office et n’avons pas encore de visibilité complète sur le sujet. Merci de nous apporter vos témoignages, de façon anonyme si vous le souhaitez. Confidentialité assuré de toute façon.

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