La CFE-CGC dénonce les conditions dans lesquelles le gouvernement met
en œuvre la généralisation de la complémentaire santé. Le PFL 2014 (Projet de Loi des Finances)
comprend ainsi, dans son article 5, des mesures qui reviennent à
augmenter, une fois de plus, les impôts de la classe moyenne. Il prévoit
la suppression de l’exonération fiscale de la cotisation santé pour un
montant estimé à 1 milliard d’euros. Mais en plus, il instaure une
réduction des plafonds fiscaux qui conduira un salarié de l’encadrement à
voir sa base imposable augmenter jusqu’à 1 300 euros par an !

Entre
la disparition de l’exonération et la réduction des plafonds, le
projet gouvernemental constitue une double peine qui attaque
directement le pouvoir d’achat de la classe moyenne.

Cette
mesure aura de plus un impact sur la prévoyance, qui couvre des risques
– incapacité, décès – extrêmement lourds pour lesquels l’assurance
complémentaire est indispensable. C’est une décision particulièrement
injuste car elle touchera d’abord les salariés les plus âgés et les
garanties familiales dans un contexte d’allongement de la durée
d’activité.

La CFE-CGC demande que les nouvelles dispositions
excluent la prévoyance et que les plafonds restent inchangés. Au-delà
elle souhaite que la généralisation de la complémentaire santé ne soit
pas un prétexte pour augmenter la pression fiscale notamment sur les
classes moyennes.

Source: site confédéral CFE CGC

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