Encore une bonne nouvelle qui nous vient des milieux financiers. HSBC relève sa recommandation sur Adecco, la faisant évoluer de “neutre” à “sur-pondérée”. C’est une belle promotion qui prouve la santé du titre et la confiance des milieux financiers envers notre groupe. Nous en voilà ravis.
HSBC attribue donc à Adecco un potentiel de croissance durable sur un marché capable de progresser davantage qu’aujourd’hui et pendant un certain temps. Nous voici, de plus, rassurés.
Le hic, c’est que cette information tombe moins d’une semaine après la clôture des négociations annuelles obligatoires, à l’issue desquels il nous a été confirmé qu’il n’y aurait pas le moindre centime d’augmentation générale mais uniquement des augmentations individuelles. Lesquelles ? Mystère… Selon quelle enveloppe, avons-nous demandé ? Il n’y a pas d’enveloppe, nous fut-il répondu, et il nous faudrait donc parvenir à gober qu’aucune budgétisation n’a été effectuée et que les augmentations seront attribuées hors tout budget. Un peu gros quand même, non ?
Inflation et augmentation du coût de la vie ? Connais pas. Fiscalité galopante qui entame toujours plus le niveau de vie ? Foutaises ! Besoin d’être rémunéré en fonction des compétences et du travail effectué ? Bla-bla que tout ça. La direction balaie d’un revers de main toutes ces questions pourtant essentielles. Tout augmente de façon vertigineuse, sauf… les salaires qui n’ont pas connu la moindre augmentation générale depuis des années tandis que la part variable connaît plus de bas que de hauts.
Chez Adecco, les années passent et le niveau de vie trépasse. Demain, nous vous donnerons un état des lieux de ce qui se pratique en matière de rémunération en 2014, en France, dans l’ensemble des secteurs d’activité. Une fois de plus, nous souhaitons vous convaincre de la nécessité de vous syndiquer et de vous engager avec nous afin de peser davantage dans les négociations et de mettre en oeuvre une véritable force de dialogue et de revendication incontournable. Sans cette mobilisation, le rouleau compresseur n’aura aucune bonne raison d’arrêter sa course folle et il sera alors vain de déplorer de nouvelles régressions qui viendront s’ajouter à toutes celles que nous subissons depuis des années (sous-effectifs, salaires fixes, parties variables, dépeçage des agences au nom de la segmentation, suppression de la participation, prime jubilé, repas de midi,…..).
Demain sur ce blogue :
 NAO, Adecco leader français du blocage des salaires
Le
broker considère le potentiel de croissance durable du secteur comme
‘attractif’ et estime que le marché peut donc anticiper pour les groupes
une croissance ‘plus rapide pour plus longtemps’.
En savoir plus sur http://votreargent.lexpress.fr/bourse/adecco-hsbc-releve-sa-recommandation_357005.html#JTLRCysEcrsHgmdJ.99

4 Commentaires

  1. Bonjour,
    Les temps changent, l’application des lois et l'esprit des lois, n'est plus qu'un souvenir. Comme si un Dieu païen était devenu notre maître.
    Mais comme il fait beau sur Montpellier, il reste la plage pour retourner à l'essentiel, le soleil, la mer, et le sourire des inconnus qui passent.
    Cordialement

  2. Ah, bah chez nous (euro engineering) ce sont les -soit disant- sombres perspectives de marché pour 2014 qui justifient une enveloppe égale à celle de l'an dernier (1,25% pour les augmentations individuelles et une hausse de la participation employeur sur les tickets resto).

    Et ce alors que les résultats 2013 s'annoncent exceptionnels, et que le CICE permet des économies considérables…

    ça se passe comme ça dans le groupe Adecco…

  3. des pôles de gestion vont fermer, et oui… que vont devenir les familles ? en plus de pas de salaire correct, c'est sans emploi qu'on se retrouvera

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