Assurance chômage
Faire payer les employeurs irresponsables

L’objectif de la CFE-CGC est de permettre au régime d’assurance chômage
de jouer son rôle d’amortisseur social en offrant un revenu de
remplacement aux salariés victimes de la perte de leur emploi.
En période de crise, ce régime subit un déséquilibre comptable dû à un décalage entre
le nombre d’emplois existants, le nombre d’emplois créés et le nombre de demandeurs d’emploi indemnisés.
Faut-il que ce déséquilibre soit financé par les demandeurs d’emplois déjà en difficulté
? Pour la CFE-CGC, c’est non !
Afin
de conserver un régime d’assurance chômage pérenne, la CFE-CGC demande
une augmentation
du niveau de contribution des entreprises qui, par l’usage qu’elles
font des CDD de très courtes durées, sont à l’origine du déséquilibre de
l’UNEDIC.
Dans
cet objectif, la CFE-CGC estime nécessaire que la cotisation UNEDIC
soit portée
à 11,40 % sur les CDD de moins d’un mois et que cette cotisation
diminue de 1 point par mois supplémentaire de durée de contrat
(cotisation normale pour les CDD d’au moins 6 mois).
La CFE-CGC rappelle que le but cette négociation est de protéger les droits des demandeurs
d’emploi…
Elle
refuse, de manière ferme et définitive, que le plafond des 75 jours du
différé
d’indemnisation applicable aux salariés qui ont perçu des indemnités de
rupture supérieures au minimum légal soit supprimé. Les salariés qui
ont perdu leur emploi ne doivent pas être sanctionnés une deuxième fois
par ce différé d’indemnisation qui les conduirait
à ne percevoir aucune allocation chômage pendant une durée…
indéterminée, mais très longue.

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