Le 13 janvier dernier, nous soulignions l’étrange prépondérance des firmes américaines dans le classement français et mondial des entreprises dans lesquelles il fait bon travailler. La chose a dû finir par se remarquer – ou même la direction GPTW France est-elle peut-être lectrice de notre blogue – puisque cette année, pour la première fois en 12 ans, une entreprise française rafle la première place en France, ce qui semble quand même un peu énorme. Notez que la francité de ladite entreprise ne saute pas forcément aux yeux puisqu’il s’agit de Davidson Consulting. Sans doute faut-il y aller progressivement…

Article emprunté à Capital.fr :
Ces entreprises où il fait bon travailler dans l’Hexagone

Pour la première fois en 12 ans, une société tricolore figure en tête du
palmarès des meilleurs employeurs basés en France, réalisé par
l’institut “Great Place to Work”.
Et l’entreprise où les
salariés se sentent le mieux en France est… Davidson Consulting, à en
croire le dernier classement “Great Place to Work”. Cette société
française méconnue, spécialisée dans le conseil en management et en
expertise technologique, trône en effet en tête de ce palmarès
récompensant les meilleurs employeurs de l’Hexagone, dans la catégorie
des groupes de plus de 500 salariés.
C’est la première fois en 12
éditions qu’une firme tricolore se retrouve à la première place,
habituellement trustée par des filiales de grands groupes américains.
Ces dernières ne sont toutefois pas très loin : Mars est 2ème, PepsiCo
3ème, Microsoft 4ème, McDonald’s 7ème, Procter&Gamble 8ème.
Dans la catégorie des moins de 500 salariés, le numéro 1 est W.L Gore,
le fabricant américain du tissu Gore-Tex,
devant deux Français : PASàPAS, qui offre un support client pour le
progiciel SAP, et Accuracy, qui fournit des conseils financiers aux
dirigeants d’entreprise et à leur actionnaires.
Ce palmarès est
basé sur deux critères : d’un côté, un indice composé grâce à un
questionnaire envoyé à une partie des salariés du groupe de manière
anonyme (voire tous pour les structures de moins de 500 employés), censé
évaluer leur bien-être au sein de la société, leur confiance dans le
management et leur fierté d’appartenir à cette boîte, qui compte pour
deux tiers de la note. De l’autre, un dossier renseigné par les membres
de la direction sur les pratiques managériales.
Au final, ces
données sont croisées, ce qui permet à Great Place to Work d’identifier
les meilleures pratiques. Davidson, par exemple, est loué pour son usage
de la promotion interne et des recrutements sur recommandation des
salariés. Mars, pour ses bureaux en “open space” incluant tous les
salariés, même ceux de la direction, qui favorisent la proximité. W.L.
Gore, pour son recours à l’actionnariat salarié.
Entre 5.000 et 12.000 euros pour participer à l’étude
Mais
les entreprises ne sont-elles pas tentées d’inciter leurs salariés à
répondre de manière positive à ces questionnaires ? “Cela n’est arrivé
qu’une seule fois en 12 ans, et les salariés nous ont prévenu
immédiatement de la supercherie. De plus, une fois l’étude réalisée,
nous appelons aléatoirement plusieurs salariés pour nous assurer qu’ils
n’ont subi aucune forme de pression”, souligne Patrick Dumoulin,
directeur de l’institut Great Place to Work en France.
Ce dernier
balaie aussi tout soupçon pouvant venir du fait que les sociétés
évaluées sont aussi ses clientes. Les entreprises désirant participer
doivent en effet mettre la main à la poche : cela démarre à 4.900 euros,
pour l’envoi d’un simple questionnaire en ligne à 500 salariés, jusqu’à
12.000 euros environ pour des résultats hyper détaillés. “Mais les
sociétés paient uniquement pour que l’on réalise cette étude. Elles ne
sont en aucun cas assurées de figurer au palmarès”, rappelle Patrick
Dumoulin. D’ailleurs, sur les 166 groupes participants cette année,
seuls 60 (dont 35 tricolores) ont été retenus dans ce classement.
Pour
les heureux élus, ce label constitue en tout cas un sérieux atout pour
attirer les futurs talents. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard s’ils sont
chaque année plus nombreux à participer…
Source : Capital.fr

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