Ici et là, des remontées nous font part de diminution d’effectifs sous des prétextes divers et variés. Une faute ou prétendue telle par ci, une démission par là, des “rapprochements” d’agences imposant des cohabitations intenables dans certains cas. Le rouleau compresseur continue à avancer, comme au Mans ou ailleurs, sans impact social nous affirme-t-on systématiquement. Mais à chaque fois, quelques semaines ou quelques mois plus tard, impact social il y a. On voudrait nous faire croire que passer de deux, quatre ou même six sites à un seul n’est porteur d’aucune menace pour l’emploi. De qui se moque-t-on ?
Les chiffres concernant l’effectif national sont eux-mêmes trompeurs puisqu’on y mélange joyeusement carottes et navets ou plutôt des CDI et des CDD.
Les problèmes managériaux se multiplient, dans le Centre, dans l’Ouest, le Sud-Ouest… Toujours les mêmes erreurs aux mêmes effets dévastateurs pour les hommes et les affaires mais tellement bénéfiques pour la concurrence. Pendant ce temps-là la part de marché continue à s’éroder, nettement moins vite, certes, que n’enfle le mécontentement des salariés, mais quand même. Y-a-t-il un pilote dans l’avion ou a-t-il sauté, parachute (doré) au vent ? Nous n’oserons la comparaison maritime car certains mauvais esprits ne manqueraient pas d’évoquer le Titanic.
Que faire nous répète-t-on inlassablement ? S’adresser à vos élus, à ceux qui agissent au quotidien, participent à toutes les réunions et négociations, communiquent et répondent toujours “présent” lorsqu’il faut épauler un salarié en difficulté. Adhérer aussi, bien sûr.
Mais cela ne suffit pas et il convient aujourd’hui de passer à la vitesse supérieure. Refuser, par exemple de sombrer dans la stupidité d’un système reposant essentiellement sur des compilations de chiffres en partie bidonnés. Prenons le cas du fameux TAC, le tableau d’activité commerciale. Il n’est pas difficile de refuser de suivre des consignes invitant à gonfler les chiffres de façon totalement artificielle pour complaire au “board“. Contentez-vous de renseigner les chiffres vrais. A quoi bon un tableau de bord dont chacun sait qu’il est maquillé. Auparavant, la consigne se limitait à inciter les commerciaux à transformer, comme par magie, des conversations téléphoniques en rendez-vous commerciaux. Aujourd’hui, il s’agit purement et simplement d’ajouter d’illusoires visites. Pour qui ? pour quoi ? A quoi cela mène-t-il au final ?
Ce n’est qu’une première piste, simple, à la portée de tous les commerciaux et Directeurs d’agence mais ce peut être un début d’une résistance passive et d’une dynamique. Nous ne manquerons pas d’indiquer, dès le début du mois de septembre un certain nombre d’actions à mener, sans pour autant passer par un mouvement de gréve traditionnelle.

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