La voie de la modernisation du dialogue social

À
l’heure où chaque contribuable paie ses impôts sur le revenu, qu’il va
bientôt payer les impôts fonciers et la taxe d’habitation, et après
qu’il ait vu l’augmentation de la TVA du 1er
janvier 2014 : le contribuable veut  savoir où va l’argent, à quoi servent tous ces milliards ?


Une partie de ces contributions est affectée à  favoriser la compétitivité  de nos entreprises. Comment ? 

Sous
la forme d’allègements de charges sociales, de crédit d’impôts
recherche (CIR),  de crédit  d’impôts Compétitivité  Emploi (CICE),  de
subventions diverses et variées ou de niches fiscales.
L’État et les collectivités locales distribuent des centaines de
milliards d’euros par an.

  
Cette
manne sert-elle vraiment à favoriser la recherche en France,
l’investissement dans l’outil de production, la montée en gamme,
l’emploi de salariés qualifiés ? Car ce sont ces éléments
qui relanceront la croissance.

Nul
ne le sait ! Des économistes le subodorent, les politiques l’espèrent,
les uns l’affirment, les autres  doutent !  Des commissions sont créées,
le commissariat général à la Stratégie et
à la Prospective est sollicité. Connaîtrons-nous un jour, sans
ambiguïté, l’efficacité prouvée de toutes ces aides ?

Face
à toutes ces interrogations, la CFE-CGC propose un moyen simple : le
commissaire aux comptes de l’entreprise doit  rédiger un rapport spécial
annuel, répertoriant l’ensemble des aides
dont bénéficie l’entreprise, avec la précision de son affectation
comptable en faveur de son objectif initial. Ce document  sera mis à la
disposition des représentants des salariés dans les entreprises.
 

Ainsi,
il serait possible de mesurer enfin l’efficacité de l’ensemble de ces
aides, pour une plus grande transparence, au plus près du terrain, cette
transparence bénéficierait aussi aux actionnaires
et aux décideurs politiques.

La modernisation du dialogue social passe par ce nécessaire partage.

Prochainement sur ce blogue :










Nouvelle poussée de restructurite en perspective… 







Comment savoir si vous êtes victime d’un pervers narcissique (suite)












 Des nouvelles du droit d’alerte lancé par le CCE









Pourquoi la discrimination syndicale ?



Notre lettre d’information trimestrielle n°1 est parue 

2 Commentaires

  1. Effectivement on peut se demander où est passée cette somme rondelette…surtout lorsque l'on sait que beaucoup de concurrents(et même ceux dits petits) ont redistribué sous forme de prime la somme perçue….
    Vive le numéro UN des RH!!!!
    Juste honteux.

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