Le lundi 23 mars dernier s’est déroulé un phénomène étrange, de nature à inquiéter les plus superstitieux d’entre nous. Un mystérieux courriel tombe dans les messageries de l’ensemble des salariés permanents Adecco avant d’en disparaître moins d’un quart d’heure après. Seuls les salariés réactifs ou tout simplement disponibles à ce moment-là et ayant ouvert de document ont pu le conserver. Pour les autres, abracadabra, le document avait disparu comme il était venu… mais leurs collègues leur ont raconté.
Soyons clair, le phénomène n’a sans doute rien de paranormal, ni de surnaturel mais peut relever d’une simple erreur humaine, toujours possible. Que celui qui n’a jamais fait d’erreur… C’est tout le problème de la puissance de frappe des groupes d’envoi pour lesquels la moindre confusion peut engendrer des conséquences incalculables. L’auteur de ces lignes avait reçu anonymement, il y a quelques années, une clé USB contenant l’ensemble des rémunérations fixes, variables et accessoires de TOUS les salariés permanents Adecco… par un collègue de la concurrence… Seul le logo  présent sur l’enveloppe avait permis d’identifier l’entreprise émettrice en question. Je n’ai bien entendu tiré aucun avantage, ni transmis, ni utilisé de quelque manière que ce soit de ces données qui dorment paisiblement au cœur de mes archives.
 
Mais qu’évoquait donc ce courriel rattrapé en catastrophe les diligents services de la DSI ? Il décrivait une situation surréaliste, un rêve presque, dans laquelle l’objectif se trouvait non seulement atteint mais pulvérisé et, corollaire évident, la rémunération variable s’envolait évidemment à proportion. Les lecteurs du courriel en question n’en revinrent pas. Sevrés de part variable ou habitués à n’en percevoir que la portion congrue à cause d’une contribution totale anémique, voici qu’ils découvraient un monde enchanteur dans lequel objectif et rémunération variables surpassaient tous les records. Comprenne qui pourra.
Bien entendu, ce document nous a été immédiatement transmis et l’explication ne semble pas très complexe. Réseau et siège ont sans doute les mêmes valeurs mais pas le même mode de fonctionnement en ce qui concerne la rémunération. Pour faire très simple, voire simpliste et court, la rémunération du siège prend en compte le résultat à peu près réel de l’entreprise, allègements et CICE inclus, alors que pour le réseau seul est pris en compte le résultat d’exploitation.Les choses ne sont pas si simples dans la réalité mais voilà pour l’esprit.
Ceci dit, inutile de vouloir opposer ou comparer réseau et siège, les deux contribuant au mieux aux résultats de l’entreprise dans des fonctions différentes mais complémentaires. Nous défendrons toujours une rémunération évolutive et motivante et seule nous heurte les rémunérations désespérément gelés ou, pire encore, régressive. Le mystère semble donc levé, l’explication satisfaisante et nous nous réjouissons sincèrement pour les salariés du siège ayant bénéficié d’une rémunération motivante en 2014. Nous souhaitons simplement une extension de ce mode de calcul à l’ensemble des salariés permanents. Le CICE le permet amplement.

1 COMMENTAIRE

  1. Étant salarié rattaché au siège, je ne suis certainement pas associé a l'EPO…. Mais bien au budget.

    Merci de ne pas globaliser à l'ensemble du siege, car pour moi, mon variable n'aura autant de rendement !

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