Une idée de logo ?
Nous rencontrons de plus en plus de salariés s’estimant lésés (avec un “l”) par l’application des règles de la contribution totale budgétée qui entraine sa quasi-disparition. Tout cela était bien entendu prévisible mais le vivre est autre chose. On se souvient des tests menés dont les bénéficiaires se disaient presque tous enchantés par la formule. Certains nous confessaient n’avoir jamais perçu autant de rémunération variable depuis leur entrée dans l’entreprise, ce qui ne nous empêchait pas de mettre en garde ces heureux salariés sur les effets prévisibles d’un tel mode de rémunération soumis aux caprices de la fixation des budgets par Zürich, seul véritable décideur en la matière.
Aujourd’hui, nombre de salariés se retrouvent au fixe ou presque, malgré des plannings souvent en hausse à moins qu’ils n’aient été siphonnés par une suite de cessions qu’impose l’organisation de l’entreprise (On Site…). Sans parler de l’inflation des coûts de structures, des frais indirects et des mille et une mauvaises raisons de ponctionner les agences, seules productrices de richesse dans l’entreprise, rappelons-le quand même. Nous avons d’ailleurs toujours refusé les arguments régulièrement resservis du genre : tel ou tel projet, bien ou service n’est pas à charge des agences. TOUT est forcément à charge des agences puisque ce sont les seules entités productrices et génératrices de factures ! Il n’y a d’autre richesse produite dans l’entreprise que celle émanant des agences (hormis les tripotages financiers).

Revenons à la CT budgétée. Aujourd’hui la direction semble prendre mollement conscience du mécontentement du réseau sur le sujet. S’apprête-t-elle à effectuer un énième remaniement des règles de rémunération ? Prend-elle enfin conscience d’avoir eu la main lourde et que, comme l’affirme le dicton, “tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se brise” ou, pour rester dans la métaphore qu’il est insensé de tuer la poule aux œufs d’or pour en capter la richesse ?

Le 6 août dernier, nous rediffusions une article paru précédemment dans lequel nous évoquions les aléas d’une rémunération soumise à un objectif forcément approximatif et souvent excessif. Nous écrivions en effet :Par nature, un objectif reste soumis aux aléas de la conjoncture et à la
politique de l’entreprise et du groupe. Nous promettre la plus belle
des carottes pour une progression de 20% nous fait une belle jambe si le
marché local s’avère en régression avec les aléas de délocalisation,
déréférencement national ou local et autres infortunes de la vraie vie.
Soumettre une part de rémunération variable à un objectif, s’apparente
donc à un obstacle supplémentaire à franchir pour espérer obtenir un peu
de rémunération variable
.” 
Aujourd’hui, la direction s’est-elle à nouveau lancée dans les simulations mathématiques dans une recherche éperdue de la formule magique qui, à la fois, gavera l’actionnaire, nourrira l’entreprise et satisfera les salariés ? Nous le saurons sans doute prochainement.

Lundi sur ce blogue : 
Un Bilan social inquiétant

1 COMMENTAIRE

  1. Bonjour,

    Je confirme une vraie réalité, à mon grand regret.

    Un bassin de l'emploi en souffrance, une conjoncture qui est ce qu'elle est et nos organisations qui ne viennent rien arranger…

    Un pilotage en amont qui se fait "au petit bonheur la chance" et puis si ça ne marche pas on ferme un code analytique, puis 2… Et les équipes, on en fait quoi… nouvelle agence! Mais on peut aussi s'arranger, pour le leader des ressources humaines, une RC tellement plus simple, tellement plus rapide…

    "Par contre, je te laisse ta clause de non-concurrence. Tu as tellement bien bossé chez nous que ce serait dommage que tu ailles bien bosser ailleurs. Vu que tu es sympa et que je n'ai pas envie de te perdre je peux te rétrograder. Je te laisse tout, même le PC portable (C… comme tu es tu pourras encore bosser de chez toi), et puis vu le prix que tu es payé, en fait tu es à la grille d'un Attaché Co, confirmé."

    La face cachée d'une organisation qui serait bien rodée au même titre que les éléments d'une soit disant superbe rémunération.
    Ce flou artistique que l'on cache aux Managers et aux Equipes. Réponse faite à un manager qui voulait comprendre: "Tu n'as pas besoin de le voir, concentre-toi sur ta Part de Marché et comment faire pour la développer"… quand ce même manager découvre que finalement sa Part de Marché est absorbée par une autre entité du groupe.
    C'est au même qu'on a proposé une RC d'ailleurs. Ben oui, un planning qui n'attend pas les objectifs inatteignables, fallait s'y attendre, pourtant le Manager avait prévenu son Manager… mais quand il faut que ça rentre dans des cases… le reste en s'en f…

    Ca, c'était la base pour atteindre la CT, après relisez l'article. Je pense que c'est clair.

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