Il n’est pas vraiment possible de communiquer sur les affaires judiciaires en cours, ni de commenter les décisions de justice. La justice souveraine dont nous admirons jour après jour, avec ravissement, l’action courageuse et indépendante (…) protège au mieux l’indépendance de son action par ces limitations à la liberté d’expression.

Ceci ne nous empêchera pas mentionner l’assignation en justice, le lundi 24 octobre prochain, du Secrétaire du CCE et des quatre Comités d’établissement (Nord, Paris-Île-de-France, Ouest, Sud et Est)  devant le Tribunal de Grande Instance de Lyon.

Faute de dévolution des anciens Comités d’établissement et en attendant la mise en place des nouveaux et surtout du prochain Comité central d’entreprise, un mandat avait été donné, par vote majoritaire des élus CCE présents, prévoyant de “suivre et poursuivre toutes les décisions prises par le Comité central d’entreprise pendant toute la période d’administration provisoire“. En clair, d’assumer et de continuer à délivrer les actions sociales des CE avant la constitution du futur Comité central d’entreprise. Il ne s’agissait ni de prendre de nouvelles décisions, ni d’attribuer de nouveaux avantages inédits mais simplement de poursuivre une sage gestion de l’existant en attendant les nouvelles instances. Légal ou non, c’est le juge qui tranchera, ce mandat avait au moins le mérite de vouloir maintenir quelques avantages aux salariés.

Une organisation syndicale a donc décidé de dénoncer en justice ce mandat et cette gestion avec, malheureusement, les redoutables effets que l’on peut imaginer.

Il est donc quasiment certain que TOUTES les activités sociales seront stoppées le 24 octobre en attendant la constitution du prochain CCE et le vote pour désigner son secrétaire. La procédure en référé peut prévoir une décision prise le jour même, le 24, ou quelques jours après. 

Quelle que soit la décision prise par le juge, reconnaissons que l’intention d’une majorité d’élus au CCE était bonne puisqu’il s’agissait de maintenir au mieux quelques avantages pour les salariés, avantages d’autant plus appréciés qu’ils adoucissent un peu un ordinaire difficile sur fond de salaires  ultra-légers. La décision judiciaire du 24 octobre convergera-t-elle vers l’intérêt des salariés ? Nul ne peut le prédire. 

Ce sujet étant sensible, j’ai déjà rejeté, avant même publication de cet article, trois commentaires violents et diffamatoires concernant une organisation syndicale. Tout message comportant insultes, menaces et mises en cause personnelles sera supprimé.

11 Commentaires

  1. Est-ce que cela touche aussi les attributions Adecco Relax de la commission d'octobre 2016 ?
    Effectivement, ou va-t-on….??? on va perdre des intérimaires qui trouveront mieux, bcp mieux chez nos confrères!!!

  2. Honteux ! pas d'insultes vous avez dit bon je vais me retenir mais comment un syndicat peut s'en prendre comme ça aux avantages des CE ?

  3. Le suspense est à son comble !!

    De toute manière, quand on voit comment se déroule les réunions, comment syndicats permanents et intérimaires s'affrontent….

    Ca fait les affaires d'une direction, qui va pouvoir tranquillement passer à autre chose, et faire avancer ses projets de restructuration, digitalisation … Car oui, braves lecteurs, il ne peut y avoir qu'un font.
    Alors attendez avec impatience les prochains kickoff où vous seront annoncés les grandes avancées incroyable du Leader par les coûts.

    Attendez de voir pousser votre nouveau système de rémunération variable, dont la population des représentants intérimaires se contre fout ….

    Attendez de voir arriver vos prochains budgets où CDITT, Perm et autres billevesées nous tomberons encore dessus.

    Un certain syndicat souhaiterait vendre l'ensemble des apparts pour toucher un pécule : Stratégie de la terre brulée oblige…. son acolyte Force et hOnneur applaudissant des 2 mains, pleine de confiture …..

    Tant que le droit social n'aura pas avancé, nous continuerons ce spectacle navrant…
    A quand une instance "couillu" qui utilisera sa grande sacro-sainte Centrale pour faire bouger des dirigeants qui considère la masse salariale comme une mesure d'ajustement.

    Quoi ? Vos TT sont mals traités ? Mais reçus ?
    Mais avez vous bien regardé le salaire des équipes ? Touché à peine plus que le SMIC et se faire crier réprimander ?

    Je préfère m'assoir et regarder cette Maison de délabrer.
    Une fois le spectacle terminé, je quitterai la salle.

  4. Quand nous avons été encouragés, Nous, permanents à nous investir un peu plus dans les IRP…

    Voilà!

    Message aux Permanents qui critiqueraient encore les élus ou l'inutilité des IRP dans l'entreprise, vous allez peut-être comprendre aussi pourquoi ils se battent!

    Ce n'est pas pour leur bien mais bien pour le votre et celui des salariés intérimaires! et surtout avec "des retours de manivelles"!

    Comme l'a dit Capitaine Flam (que l'on retrouve dans certains échanges de ce blog): "Bien heureux sont celles et ceux qui commencent à s’intéresser à la vraie vie de notre entreprise".

    En tout cas, je pense que nos Elus sont encore là et merci à eux!

  5. Bonjour,
    Merci pour le travail que vous, CFE CGC faites! Avec d'autres organisations toutes aussi justes que vous.
    Travail constructif et dans l'intérêt commun!

    Vous n'avez rien à vous reprocher!

  6. La Grande Direction se brûle les ailes toute seule, bien au contraire, Anonyme du 15 octobre 2016 à 15:58.

    Sois rassuré, je partage cependant ce qu tu dis.

    Elle s'est rendue compte toute seule de ses erreurs en laissant ses Mercenaires, proches des Opérationnels terrain (DA, DMS, Fonctions Supports, CHAF, CR…), écrasés, dévalorisés, menacés indirectement dans leurs conditions de travail, rémunérations et j'en passe.
    Encore beaucoup de ses Mercenaires veulent garder leurs propres intérêts: belles voitures, belles rémunérations, Privilèges du Poste… mais ces bons soldats d'un temps ne vont pas tarder à avoir des problèmes et eux aussi se brûler les ailes.

    Je me dis souvent: la roue tourne. En plus du climat nauséabond que nous connaissons tous, ce pavé dans la marre qui va toucher au final tout le monde… dans quelles mesures, affaire à suivre…

    Me concernant je n'attends plus rien. Je fais le "Job" comme on dit. Je ne suis pas payé bien cher non plus.
    Je me rassure avec ce que je fais et du mieux que je peux. Après je joue avec les incohérence d'une hiérarchie… s'amuser tout en travaillant… c'est pas mal, je vous le conseille. Pourra t-on venir vous reprocher que vous avez fait votre "Job". Non! Bien évidemment!

    Au final, beaucoup de collaborateurs trouvent que nos IRP ne bougent pas beaucoup. Moi je trouve que leur stratégie, si cela en est une, est plutôt pas mal.

    Un beau "m…" se prépare au sommet. De toutes façons, si Alain a dit, Alain a dit… Il faudra faire de concessions…
    Qu'ils se débrouillent et se bouffent entre eux.

    Nos Grands Souverains sont eux mêmes divisés! Chacun fait ses petites choses, ses petites com' et laissent le réseau se débrouiller parmi toutes les nouveautés que l'on reçoit, souvent mal orchestrées en amont.

    Elle est belle la 5ème place au GPTW!

    Bien amicalement à vous qui partageaient peut-être mon point de vue, pour les autres, on est tous dans le même bateau!

  7. Commentaire de Anonyme du 16 octobre 2016 à 17:02 très surprenant!

    Peut-être révélateur?

    Un commentaire qui pose une éventuelle situation qui n'est peut-être pas si fausse que ça!

    Merci pour cet échange!

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