Le moins qu’on puisse dire, c’est que la prestation de services informatiques ne fait pas l’unanimité et, si il lui arrive de la trouver, ce n’est pas forcément en sa faveur. Obtenir un nouveau PC lorsque le votre vous a lâché relève du parcours du combattant aguerri. Certains évoquent un délai de deux à trois semaines pour percevoir un ordinateur.

La direction aura beau évoquer les inévitables petits dysfonctionnements inhérents à tout changement de prestataire de services, force est de reconnaître que l’heureux élu, un prestataire roumain, semble un peu dépassé par la besogne. Sous-dimensionné, avancent certains, il n’aurait pas anticipé l’ampleur de la tâche, ce qui interroge sur le contenu de l’appel d’offres. Pour la direction, il ne s’agirait aucunement d’une volonté d’économie mais uniquement du louable souhait d’améliorer la prestation. Eh bien, c’est raté les amis ! Et puis, si vous ne croyez pas celle-là on vous en racontera une autre.
Chacun sait en effet que la Roumanie pratique, depuis les années 2000, le dumping dans le monde des SSII informatiques et voici belle lurette que les multinationales américaines ont multiplié les implantations dans ce pays où les salaires sont au moins deux fois inférieurs à ceux pratiqués dans les nations européennes de l’Ouest. Un ingénieur informatique roumain ne doit guère gagner davantage qu’un honnête éboueur tricolore.

Question GDI, le suivi devient un peu psychédélique. Des GDI sont effectuées pour les nouveaux embauchés dans des Centres de services et puis, peu de temps après, les accès sont partiellement ou totalement fermés sans que personne ne sache bien pourquoi. Ils n’en finissent plus de faire des “tickets” auprès de SOS Informatique, avec des délais totalement en décalage avec les contraintes du poste.
Des collègues ont évoqué des appels non aboutis : personne au bout du fil… Des délais de rappel d’un, deux ou trois jours. Des techniciens maîtrisant très approximativement notre langue et quasiment incompréhensibles au téléphone, ce qui est plutôt gênant lorsque vous voyez défiler le temps et s’accumuler le travail.

Question téléphonie, ce n’est guère plus brillant et l’attribution des lignes semble totalement aléatoire ce qui, dans un certain nombre de cas, rend impossible la mise en relation avec les clients et les intérimaires.

En résumé, à ce jour, si il fallait renommer le service “Now”, nous opterions plutôt pour “Tomorrow” ou même pour “The day after tomorrow”.

4 Commentaires

  1. Trois semaines pour remplacer l'écran de mon ordinateur portable. Situation des plus pratique quand on est en déplacement quasiment toute la semaine… C'était donc système démerde avec du matériel personnel dans l'attente d'une intervention. Lamentable pour un groupe de notre envergure !

  2. Je confirme. Des délais d'attente, des applications que l'on a besoin pour faire notre boulot.
    Je garde des traces maintenant. Qu'on ne vienne pas essayer de me sortir sous pretexte de DUE tardive.

  3. Plusieurs jours d'attente parfois pour avoir un retour et nous entendre dire qu'on n'a pas saisi la bonne demande, qu'il faut recommencer. Question rigidité on ne peut pas mieux faire !

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