Du 6 au 29 août, rediffusion des articles les plus lus depuis septembre dernier
Publié le 25 mai 2018
Le grand chef de tribu épargnera-t-il les chefs des petits tipis ?
Après les villes, c’est à la France profonde que va s’appliquer
dorénavant la réorganisation en profondeur de notre réseau. Ce qu’il est
convenu d’appeler “Adecco des champs” va prochainement connaître une
restructuration sans précédent mais selon un principe fort simple à
comprendre. Que peut-on éventuellement rencontrer dans les recoins les
plus inaccessibles de nos campagnes les plus reculées ? Des tribus,
pardi ! Et à leur tête, des chefs de tribu, nous dit-on.





Selon la réorganisation en cours, un chef de tribu aura pour mission de
faciliter échanges et transversalité entre deux à quelques tipis isolés
et devrait rapidement devenir fédérateur et facilitateur d’échanges et
de pratiques à partager. Jusque-là, le projet parait plutôt sympathique.
Ce faisant, de manière informelle dans un premier temps, il prendra
ainsi un ascendant naturel sur les membres de la tribu, n’est-ce pas ? A
terme, qu’adviendra-t-il des chefs de ces petits tipis épars soumis à
une transversalité à la fois fructueuse et envahissante tout à la fois ?
Que restera-t-il de leur fonction et de leur nécessité ? Personne n’en a
la moindre idée ? Vraiment ? Le modèle d’organisation urbain devrait
pourtant fournir quelques indices. Nous avons longtemps été les seuls à
prévoir, affirmer et même écrire, dans un surprenant voire suspect
scepticisme ambiant, qu’à terme, ce modèle urbain du “One Roof” aboutirait à la consécration du “One Man“.
Comment ne pas l’avoir pressenti ou compris ? C’est bien entendu ce
qu’il advint et la chose apparait à tous évidente aujourd’hui. Voir à ce
sujet notre article du 1er mars 2017, bien avant les annonces
officielles, “Le One Roof mène naturellement au One man





Notre intuition nous dicte aujourd’hui la certitude que les chefs de ces
petits tipis isolés verront rapidement leur fonction et leur rôle pour
le moins minimisés sinon superfétatoires. D’autant que la fonction
recrutement évoluera parallèlement vers davantage de synergie,
d’externalisation et de digital. Il est d’ores et déjà suggéré aux
équipes de progressivement déconnecter de l’agence la pratique du
recrutement. Il leur sera prochainement demandé puis imposé d’apprendre à recruter sans et hors des agences. Mais pourquoi donc ?
Toujours pas la moindre idée ?

Inutile de poursuivre les devinettes. Au nom de la fameuse règle du
“toujours plus, toujours moins”, il apparait évident que nous allons au
devant d’une importante réduction du réseau rural, après l’urbain. La
technologie informatique est en passe de le permettre mais, surtout, les
résultats financiers et dividendes l’exigent.

Plus que jamais, ne restez pas isolés. Rejoignez le seul syndicat
catégoriel destiné aux cadres et à l’encadrement : la CFE-CGC.

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