La crise sanitaire alarmante que nous vivons, due à un virus que l’on nous dit chinois, le fameux Covid-19, annonce une situation économique gravissime pour la quasi-totalité des entreprises. 
Le marché de l’intérim qui, comme prévu, se trouvait orienté à la baisse avec une tendance à -5% en début d’année, plonge avec une réduction de 60 à 90% selon les secteurs d’activité pour s’établir à une moyenne estimée par le Prisme à -75%. Un véritable désastre, évidemment lourd de conséquences immédiates et à venir. Un chiffre en dira plus long que de savants discours : de 750 000 ETP comptabilisés avant le 15 mars, leur nombre chute à 199 000 en cette seconde moitié du mois, soit la perte de plus de 550 00 ETP. Aucune entreprise un tant soit peu fragile ou moyennement solide ne pourra résister à cet effondrement.

Dans ces circonstances, les équipes managériales, de direction, les relations sociales et autres, mobilisées jour et nuit, tentent de s’adapter à une situation inédite, subite et violente, dans laquelle il ne s’agit plus de réaliser ici ou là quelques économies pour gonfler encore et toujours plus les bénéfices mais tout simplement de sauver l’entreprise et éviter autant que possible les licenciements massifs pendant la crise ou en sortie de crise.
En conséquence, et maintenant l’information a été délivrée aux équipes, les salariés seront en chômage partiel dès lundi matin, selon une répartition et des modalités définies au cas par cas par l’encadrement. Il semble qu’aucun salarié ne sera totalement épargné pour le General Staffing, Spring et Middle Office, même si cette dernière devrait observer un calendrier un peu différent lui permettant d’assurer la réalisation des paies. C’est une mauvaise nouvelle puisque ce dispositif s’accompagnera inévitablement d’une perte de salaire mais la mesure devenait inévitable tant la situation se dégrade.
Dans un premier temps, même si cela ne peut nous être imposé, il nous est vivement conseillé de poser des jours de congés et de réduction du temps de travail mais, comme nous l’évoquions hier, une mesure législative pourrait très prochainement permettre à l’employeur d’en contraindre la prise. Ces jours de congés et de RTT auront au moins le mérite d’assurer un maintien de rémunération pendant la période prise en compte.
Le chômage partiel mis en œuvre dès lundi et indemnisé selon l’assiette de la rémunération fixe et du variable, selon des modalités en cours de définition, réduira la rémunération à 84% du net, soit une perte de salaire de 16% pour les salariés. Très mauvaise nouvelle mais aujourd’hui il en va de la survie de notre activité et il fallait bien s’imaginer qu’en perdant 75% de son activité notre entreprise allait être contrainte de prendre des mesures drastiques.
Plus que jamais, nous demeurons à vos côtés et essayons de vous informer du mieux que nous pouvons. Conservez le réflexe de vous connecter à notre blog car nous aurons un certain nombre de précisions juridiques à vous apporter dès lundi matin et même avant, si nécessaire, en fonction de l’actualité. En attendant, nous vous sollicitons encore et toujours pour nous envoyer de l’information et des témoignages afin que ce blog, le blog des cadres et de l’encadrement chez Adecco, devienne plus que jamais participatif.

3 Commentaires

  1. Bonjour,
    comment cela se passe, si nous passons en chômage partiel semaine prochaine sur 3 jours et que nous nous déclarons en arrêt garde d enfant sur ces mêmes jours? est ce que l on est rémunéré à 100% par le congé garde d enfant ou en chômage partiel ?

  2. Si déclenchement du chômage partiel sur votre agence, vous ne pouvez plus bénéficier du congé pour garde d'enfants.

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