Parmi les petites brimades infligées à vos représentants et élus,  il en est une qui ne vous a sans doute pas échappé : la qualité déplorable des tracts qui vous sont envoyés par la direction au titre de la communication syndicale. Nous parlons de cet envoi groupé, toutes organisations syndicales confondues, que vous recevez par la Poste. Une et même deux images en l’occurrence valent mieux que de longs discours et vous permettront de mesurer le traitement subi par nos communications avant de vous parvenir.

AVANT (le document que nous adressons à la direction) :

 

APRÈS (le document que vous recevez par courrier) :

Comme on dit, il n’y a pas photo ! Notre document , riche en couleurs, contraste avec une impression prétendument en noir et blanc mais s’apparentant plutôt à une sorte de gris délavé, terne au possible, qui donne envie de tout sauf envie de lire. Hum…difficile quand même de plaider l’innocence, d’autant que l’argument de la direction invoquant l’économie du noir et blanc ne tient pas.

En effet, notre maquettiste-imprimeur à qui nous avons posé la question n’en revient toujours pas. Voici bien longtemps, nous dit-il, que les imprimeurs ne distinguent plus les tarifs noir et blanc et couleur. Cela fait au moins une quinzaine d’année, ajoute-t-il, que les tarifs entre ces deux options sont alignés chez tous les imprimeurs. Dont acte.

De plus, comme chacun peut le constater, nous passons d’un tract pleine page à une sorte de vignette ratatinée au centre du document, assortie de marges aberrantes et, qui plus est, ornée de sortes de hiéroglyphes dans la marge de droite. La mocheté intégrale ! Le repoussoir qui vous inciterait à ne surtout pas lire la prose syndicale…

La encore, nous questionnons notre professionnel qui lui-même s’étonnait de la demande de la direction de réserver une marge de 2,5 centimètres sur les quatre côtés du tract pour répondre aux exigences de son fournisseur. Et là, nous avons cru perdre notre maquettiste et entendons encore son rire inextinguible dont ensuite il s’excusa fort courtoisement. “Qu’est-ce qui peut raconter des histoires pareilles ?” réussit-il à nous bredouiller entre deux soubresauts. “Non mais c’est quoi cet imprimeur ?” lâcha-t-il les yeux remplis de larmes et alors qu’il reprenait un peu son souffle.

Voilà où nous en sommes. Aussi larges soient les épaules du prestataire de la direction, nous avons confirmation qu’il y a un loup. D’ailleurs, nous nous sommes fait confirmer ces informations par un autre professionnel avant de vous livrer ces petites manœuvres mesquines dont nous et surtout vous êtes victimes. 

Avis à la direction : ce ne sont pas les imprimeurs et routeurs qui manquent et nous sommes tout disposés à vous conseiller en la matière, ceci afin de contribuer à un meilleur respect des instances représentatives du personnel comme de ses acteurs et par conséquent à l’amélioration du dialogue social.

Demain sur ce blog :
NAO, quelles nouvelles ?

 

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