Décidément, la constance ne fait pas partie des vertus du titre-restaurant puisqu’une nouvelle fois encore les règles d’utilisation changent au 1er octobre de cette année.

Après la période bénie où le plafond d’utilisation avait doublé pour atteindre les 38 euros – mais est-ce vraiment une libéralité alors qu’il s’agit quand même de notre argent ? – retour à la case-départ au 1er juillet avec le modeste plafond de 19 euros. Au titre des mesures prévues par la loi d’urgence pour le pouvoir d’achat, voici que le plafond d’utilisation remonte au 1er octobre à 25 euros, selon une mesure adoptée le 3 août dernier par le Parlement.

Par ailleurs, le texte adopté prévoit de faciliter l’utilisation des tickets-restaurant dans les supermarchés et ils pourront donc, de la rentrée au 31 décembre 2023 être utilisés pour l’achat de tous types de produits alimentaire et non plus limités aux achats de salades, sandwichs, boissons… Cette mesure de simplification est plutôt bienvenue et facilitera la gestion de budgets de plus en plus serrés.

Enfin, les parlementaires ont décidé d’avancer au 1er octobre, au lieu du 1er janvier 2023, la date de la revalorisation de la part employeur des titres-restaurants exonérée de charges. Elle passera de 5,69 € à 5,92 €. Cela signifie que la valeur maximale du ticket-restaurant ouvrant droit à l’exonération sociale passera de 11,38 € à 11,84 €, une fois la part employée incluse. Rien d’une révolution donc mais c’est toujours ça de pris.

Rappelons que cet avantage, qui peut prendre la forme d’un titre-papier (ce dont ne voulait plus Adecco) d’une carte à puce prépayée ou d’une application mobile, est remis au salarié pour chaque repas compris dans son horaire de travail journalier, qu’il soit à temps plein, à temps partiel, intérimaire ou stagiaire. Les tickets-restaurants sont utilisables par le salarié lui-même  les jours ouvrables, sauf s’il est amené à travailler le dimanche ou les jours fériés. Ils peuvent être utilisés pour payer un repas dans un restaurant, mais sont aussi acceptés dans d’autres commerces alimentaires : charcuteries, traiteurs, boulangeries, commerces de distribution alimentaire, magasins de primeurs, etc.

4 Commentaires

    • Pourquoi les syndicats ne renegocient pas l’augmentation du ticket restaurant ? L’inflation et les revalorisations des prix des restaurateurs pèsent sur le coût que supporte les salariés pour leur repas.
      Pouvez vous nous donner votre positionnement et l’avancée des négociations sur ce point précis svp.

  1. Les collaborateurs devraient pouvoir utiliser le montant total mensuel à leur guise afin de se préparer à manger ce qui serait une vraie source d’économie. Devoir aller 10 fois chez le primeur ou le boucher car il y’a un plafond est d’une débilité sans nom et conduit les collaborateurs à manger à l’extérieur et souvent des produits mauvais pour la santé.

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