Bien sûr, nous reconnaissons que l’entreprise avait conçu un plan d’investissement plutôt ambitieux dans le recrutement de salariés permanents. Nous avions enfin été entendus, nous qui réclamions depuis des années un renforcement d’équipes trop souvent en sur-régime et nous allions être servis. Le discours était même détonnant pour ceux qui affichent un peu d’ancienneté dans le groupe. Du sens de l’économie poussé à l’extrême, limite radinerie, nous passions à l’open-bar attitude et l’acariâtre Picsou se métamorphosait en Aldo le Flambeur. Recrutement à gogo, partout et vite s’il-vous-plait. Nous étions aux anges même si l’on savait que l’accompagnement financier ne couvrirait pas vraiment les surcoûts d’effectifs pour les agences. Mais, bon, pas de développement crédible sans équipes suffisamment étoffées.

Hélas, c’était sans compter sur l’impatience de la direction, laquelle veut bien parier mais à condition de gagner gros, à coup sûr et sans délai, ce qui complique la donne. Comme nous l’avons déjà évoqué sur ce site, un recrutement réussi aujourd’hui peut laisser espérer une rentabilité et une prise de part de marché sous six à vingt-quatre mois, selon les circonstances et les acteurs et si la greffe prend. Inutile donc de se polariser sur le tiroir-caisse les premiers mois de l’intégration car il risque de ne pas se passer grand chose hormis de bonnes raisons de douter de l’investissement et de se décourager. Il faut laisser le temps au temps avait lancé un jour un ancien président de la république qui aujourd’hui n’en manque plus.

Des remontées nous font régulièrement état, depuis bien avant la période estivale, de consignes exprimées ici et là de stopper ou au moins différer les recrutements. Parfois de façon parfaitement incohérente, il faut bien le dire. On revient aussi sur la durée de contrat initialement prévue et tel nouvel entrant à qui l’on avait promis un contrat de quatre mois doit se contenter de deux. On met aussi fin à des missions de collègues en CDD, bien formés et efficaces qui s’empresseront bien entendu de tomber quelques jours plus tard dans les bras d’une concurrence qui n’en demande pas tant. Et c’est bien normal.

Au final, le plan de sur-investissement semble en panne et Picsou reprend d’une main nerveuse ce qu’il avait étonnamment lâché de l’autre, plus hésitante. Sans ignorer les réalités économiques et la conjoncture présente et à venir, la question se pose de savoir si l’on peut sérieusement bâtir une politique de développement efficace sans une vision et une stratégie claires, indépendantes des aléas du quotidien et calée à minima sur le moyen terme. Qu’en pensez-vous ?

14 Commentaires

  1. en fait quand on voit le nombre de départs chez nous, exemple T.C on sent que le maitre du bateau ne sait pas du tout quelle stratégie mettre en place, laissez les agences bosser ! et laissez les renforts en agence puisque qu’on en a besoin,
    je ne parle même pas des salaires mais là encore un autre sujet
    je reviens juste sur le départ de T franchement c’est pas rassurant

    • Cher(e) collègue, j’ai modifié légèrement ton commentaire en changeant les initiales afin d’éviter les attaques nominatives. J’espère que tu comprendras le sens de la démarche.

  2. Moi au contraire je deviens à nouveau rassuré avec son départ. C’est un tyran sanguin qui en a inquiété plus d’un ou d’une bon débarras ! Je le dis justement que nos dirigeants ont compris qui il est ! Bravo !!!

    Pour ce qui est du plan d’invest. là aussi pas de surprise. On a jamais eu de résultat en 3 ou 6 mois permettant d’avoir le nombre de TT escompté par permanent. Il faut laisser le temps au temps et surtout investir intelligemment

    • Cher(e) collègue, j’ai modifié légèrement ton commentaire en changeant les initiales afin d’éviter les attaques nominatives. J’espère que tu comprendras le sens de la démarche.

  3. T.C parti c’est une excellente nouvelle pour le groupe. Il a détruit tellement de choses pendant son règne. Pitié pour son futur employeur..

    • Cher(e) collègue, j’ai modifié légèrement ton commentaire en changeant les initiales afin d’éviter les attaques nominatives. J’espère que tu comprendras le sens de la démarche.

  4. merci je comprends mais en effet, c’est une très bonne nouvelle que DARK VADOR s’en aille
    il a tellement fait de mal qu’il n’a fait aucune confiance aux collaborateurs qui voulaient évoluer
    aucune CONFIANCE

    ENFIN UNE TRES BONNE NOUVELLE

  5. Je connais un B chouchou de TC qui doit être en pleine déprime. A moins qu’il n’aie peur pour son emploi fictif. 1ere réponse mardi 06/09 lors des call commerce. B vite un nouveau groupe Whatsapp. !

  6. TC avait les dents qui avaient pour habitude de rayer le parquet. Fêtard invétéré, il voulait être calif à la place du calif.
    Personnage néanmoins intelligent mais à l’opposé d’un manager humain. En même temps son recrutement était et est à l’image de la politique de l’entreprise: centrée uniquement sur le commerce.
    Les DZ étaient au garde à vous et j’en connais une qui a perdu quelques années d’espérance de vie sous sa gouvernance. Son départ en retraite anticipée en 2021 est tout sauf anodin.
    Bref, une bonne chose mais il en reste encore à faire partir.
    Je pense à G. Mais aussi à tous ceux qui occupent des emplois fictifs en DO sur Nantes ou sur Bordeaux.
    Ils y en a qui passent plus de temps sur Linkedin, WhatsApp ou en revue de portefeuille qu’à mettre en poste des TT et à satisfaire nos clients.
    Une HONTE.

  7. A se demander s’il y a vraiment une stratégie de direction.
    Ou si on teste des trucs au pif
    C’est devenu n’importe quoi cette boîte
    Quel bonheur d’en être partie !!
    Je suis encore parfois stupéfaite de la vraie bienveillance et l’intelligence de ma nouvelle entreprise. Mais en réalité, ça devrait être comme ça partout
    Sérieusement les DO / DZ et compagnie , levez le nez de vos tableaux Excel de 💩 et allez au contact des agences.
    Les « petites gens » ont certainement de meilleures Idees que vous. Mais pour ça, il faut faire preuve d’humilité. Chose qui fait cruellement défaut à la direction d’adecco.

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