Un regard torve sans doute, la porte du saloon claquée un peu trop fort et voilà le gringo qui mord la poussière, les canines plantées dans le sol après avoir rayé tant de parquets et crocheté autant de moquettes. Morale de l’histoire, il faut savoir modérer ses ambitions et s’arranger par n’être jamais perçu comme un danger par celui qui vous est supérieur dans l’organigramme. C’est le b.a.-ba, le principe de base à ne jamais négliger dans le kit de survie du manager ambitieux. Échine souple, modestie affectée, opportunisme discret, ambition feutrée, servilité mais point trop, visibilité mais modérée en sont quelques autres. Tout est dans le dosage savant, l’équilibre, le bon sens. L’ambitieux indispose autant qu’il inquiète ses hiérarchiques, tous plus ou moins intermittents du spectacle et en tout cas précaires. N’apprend-t’on donc pas cela dans les écoles de commerce et de management ?

Que la conquête de l’Ouest au galop ait pu illusionner un instant les uns et les autres, on peut le comprendre mais nous observons que c’est, en relativement peu de temps, le deuxième cadre supérieur dégommé peu de temps après avoir été encensé et promu à haut niveau dans l’entreprise. Il y aurait quelque chose comme de l’incompatibilité dans l’air, à moins qu’il ne s’agisse tout simplement d’une défaillance dans les procédures de sélection. A creuser. Pourtant, voici bien longtemps qu’ici et là des voix s’élevaient pour dénoncer telle ou telle méthode, des attitudes dévalorisantes, parfois méprisantes subies de la part de nombreux collègues qui s’adressaient à nous. Tout le monde savait et… rien. Heu… si, une promotion.

La leçon à en tirer, en l’occurrence, c’est bien que boulimie de pouvoir et arrivisme finissent dans la plupart des cas par être fatals à ceux qui en sont dévorés. Cette rentrée s’annonce, une fois encore, sous le signe du turn-over ou de chaise musicale si vous préférez, dans l’état-major tandis que le réseau continue de souffrir de décisions mal comprises et dont les conséquences positives se font attendre. Les ambitions et bisbilles de comité de direction indiffèrent nos collègues qui demeurent en attente de visibilité, de sens et d’une véritable politique de dynamisation de leur métier et de leur pratique dans un contexte à la fois anxiogène et économiquement difficile.

P.S : Nous demeurons néanmoins à disposition de l’infortuné manager pour l’accompagner au mieux dans cette difficile épreuve.

22 Commentaires

  1. J’espère que Séraphin a été sorti de la même manière qu’il a envoyé valser certains collègues qui étaient pourtant performants

  2. bonne nouvelle, quand je vois le nombre de collègues qui ont souhaité évoluer et bloqués par ce Monsieur, et qu’ils sont partis, c’est lamentable !
    maintenant, faites un peu confiance au gens de l’interne pour les évolutions, arrêter de recruter à l’externe sur des Flingueurs qui 1, ne comprennent pas le métier, 2 qui ne s’investissent pas dans les territoires 3, qui sont juste là pour récolter les compteurs,
    Petite pensée à un collègue de l’ouest qui a souhaité évoluer et bloqué par ce monsieur !
    un DA de l’est qu’il connait bien 🙂

  3. Et bientôt d’autres suivront c’est certain. On ne va certainement pas pleurer sur son sort.
    Bon c’était quand même un cadre qui connaissait bien notre fonctionnement, trop peut-être. Maintenant il ne reste que des pseudos-dirigeants, des nouveaux DO ou DZ sur certains périmètres qui n’ont aucune vision ou seulement la leur. La confiance des équipes n’est plus là, l’ambiance générale est plus que morose. Heureusement que l’on a le Career center et QAPA pour nous sauver…

  4. A quand la valse des DZ qui étaient sous sa responsabilité et qui ont appliqué les mêmes méthodes ? Terminez le ménage !!!
    Le mal est fait mais ça ferait tellement de bien à entendre ! et aux derniers dinosaures en poste ! La roue tourne…Tic Tac, Tic Tac…

  5. C’est partout pareil en France… dès que tu es plus compétent que ton manager, on fait tout pour que tu dégages….
    Adecco, a force de recruter que des « petits chefs » et des managers mesquins, tu creuses ta tombe….
    Bon courage aux travailleurs des agences et mo …

  6. Ca y est ils l’ont viré du paquebot duquel il m’a jeté il y a quelques années parceque je ne voulais pas signer son avenant de rem…! Beau geste du capitaine de navire.

  7. Bye bye Aldo la frime avec ses dents qui rayaient le parquet
    Le matin dans sa salle de bain il chantait “je m’voyais déjà tout en haut de l’affiche” et ça me fait penser à un autre qui devait chanter “si j’étais président”
    Maintenant ils peuvent chanter ensemble “cho… cho… cho… chocolat !”

  8. Et oui, cette même personne qui n’a pas hésité à menacer directement les DA qui ne signaient pas les avenants de rémunération.
    Qui a couvert des directeurs de zone comme lui…
    Ambitieux au point de tout écraser sur son passage.
    Est-ce qu’il y aurait dans l’entreprise des personnes qui ne cautionnent pas.
    En tout cas, il semblerait que le personnage a montré son vrai visage

  9. TOUT SE PAYE UN JOUR
    on a appelle ça un bon retour de manivelles
    c’est clair qu’il a mis un sacré bazar pour la signature des avenants, de la pression de dingue comme jamais on en avait connu, et je vous dis pas les DZ
    Bref, il avait de l’ambition mais il n’a pas su jouer collectif et c’était vu d’avance, il est trop en décalage avec les agences et les gens qui y bossent, et oui il y a de l’humain dans 800 agences en France et ça il l’a oublié ! bonne route à lui à la concurrence, allez je mets un billet

  10. Ciao Aldo ! Il y a toujours un jour où ça s’arrête c’est juste une question de temps
    Tu as été trop loin et tu reniflais trop l’ambition patho. Faut que tu sois plus discret la prochaine fois

  11. et oui comme il n’y avait plus de parquet ça s’est vu, tu as mis la charrue avant les boeufs, j’aurait été toi, j’aurais attendu un peu
    on est bien à l’ouest 🙂

  12. Le gringo est parti mais quel est son bilan ? on va faire semblant de rien et zapper comme d’habitude, en placer un autre et roule ma poule ! Où en sont les PDM sur l’Ouest et le BTP ? et le turnover ?

  13. Sacré Séraphin, il va exercer ses talents ailleurs ! Bonne route Séraphin et bonjour à madame
    Oublie pas de te faire limer les ratiches

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