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“Dans un contexte de fortes tensions sur les emplois et de profondes incertitudes économiques et sociales, [les partenaires sociaux de l’intérim] se sont accordés sur la mise en place d’une démarche de GPEC des 28 850 salariés permanents de la branche”, indique Prism’emploi, mercredi 19 octobre 2022. Seule FO n’a pas souhaité parapher cet accord. Ce texte prévoit notamment un travail paritaire pour créer des “outils d’accompagnement à l’usage des salariés permanents” dans le cadre de leur parcours de formation.

“Constituer un socle commun d’outils d’accompagnement et de sécurisation des parcours professionnels des salariés permanents de la branche”, “permettre aux entreprises et aux salariés de disposer des informations nécessaires […] et des outils dont les salariés ont besoin pour être acteurs de leur parcours professionnel au sein de l’entreprise ou dans le cadre d’une mobilité externe” et “accompagner les salariés dans leur projet d’évolution professionnelle et/ou dans leur besoin de reconversion professionnelle”. Tels sont les trois objectifs affichés au sein de l’accord relatif à la GPEC des salariés permanents de la branche du travail temporaire, conclu en octobre 2022 entre Prism’emploi, la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC, la CGT et l’Unsa. Jugeant ce texte trop peu engageant, FO décide de ne pas parapher ce texte.

“mieux identifier les compétences”

“Cette démarche est naturellement complémentaire des démarches engagées au niveau des entreprises, sur la base ou non d’un accord de GEPP négocié en leur sein. À ce titre, elle présente l’originalité de reposer sur l’ensemble des études et des outils développés paritairement et de faciliter leur appropriation par l’ensemble des salariés permanents, et plus spécifiquement ceux des TPE/PME”, résume Prism’emploi. Pour ce faire, l’Observatoire de l’intérim et du recrutement doit “réaliser une étude permettant de mieux identifier les compétences détenues aujourd’hui par les salariés permanents, ainsi que celles à développer et à acquérir”.

Outre le rappel des nombreux outils de formation à disposition, cet accord à durée indéterminée confie à la CPNE (Commission paritaire nationale de l’emploi) “le soin de mener des travaux en vue de créer un ou des outils RH ayant notamment pour objectif de repérer les compétences techniques et transversales déjà acquises et celles restant à acquérir dans un objectif d’enrichissement du portefeuille de compétences de chaque salarié permanent, [de] définir précisément la nature de ces nouvelles compétences et informer sur les parcours de formation nécessaires [et de] proposer des choix de métiers possibles et réalistes dans le cadre d’un projet de transition professionnelle, afin de permettre aux salariés permanents d’évoluer vers de nouvelles fonctions de façon totalement sécurisée”.

Source : la lettre d’information AEF

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