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Article paru le 20 avril 2023

Au plus l’échéance des élections professionnelles chez Adecco se rapprochera, au plus vous allez découvrir combien certains syndicats vous veulent du bien. Les tracts vont se multiplier vantant quantité de victoires que vous ne pouviez même pas imaginer, vous promettant le meilleur pour demain et le nirvana pour après-demain, à condition évidemment de bien voter. Des sites internet et blogs assoupis vont se réveiller au rythme de mises à jour un peu plus fréquentes ou un peu moins espacées. Bref, à chaque mandature de quatre années, la communication syndicale semble revivre un peu durant les quelques mois précédant les scrutins.

Chez nous CFE-CGC, vous le savez, pas de véritable campagne électorale car nous considérons que la communication doit être permanente. Nous communiquons toute l’année à un rythme soutenu. Depuis le 29 juin 2008 – cela fera 15 ans dans un peu plus de deux mois – nous communiquons quotidiennement et allons atteindre prochainement les 4 000 insertions. Ce rythme et cette production sont uniques dans le paysage syndical Adecco mais aussi, de façon plus générale, français. Nous éditons également autant de tracts et distribuons autant de petits gadgets en cours de mandature que dans les mois précédant le scrutin. Personnellement, je ne voterai jamais pour celui que je n’aurais ni vu, ni lu, ni entendu pendant trois longues années et demi et qui, tel un diable sorti de sa boîte, viendrait me vendre un monde enchanteur.  à la seule condition de lui attribuer mon suffrage. Idem dans le monde politique d’ailleurs lorsque des bateleurs viennent battre l’estrade pour vous vendre, quelques semaines avant les jours de vote, ce qu’ils n’ont su, ni pu, ni voulu mettre en œuvre pendant les décennies précédentes.

Notre engagement catégoriel en faveur des cadres et de l’encadrement est maintenant bien connu chez Adecco et, grâce à vous, chaque élection vient conforter et renforcer notre implantation de syndicat très largement majoritaire chez les cadres Adecco. A ce titre, aux dernières élections professionnelles, malgré les embûches, les alliances d’un jour et les minuscules complots, nous avions battu tous nos records de progression électorale et, sans un désistement sur le périmètre Paris-IDF et une carence sur celui du Nord, nous aurions obtenu 12 mandats titulaires de cadres sur 12 disponibles. Difficile de faire mieux, non ?

Aujourd’hui, nous demandons simplement à l’ensemble de nos collègues de prendre en considération nos prises de position, nos déclarations, nos travaux, nos engagements, nos signatures mais aussi nos refus de signatures d’accords d’entreprise indigents.

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