Il est bien connu que si tous les hommes sont égaux, certains le sont moins que d’autres, comme aimait à le répéter Coluche. Rien de plus vrai, rien de plus banal en réalité, et nous venons d’en avoir une toute dernière démonstration.

On sait l’importance pour l’entreprise du critère parts de marché, PDM pour les coutumiers du jargon commercial, un critère déterminant mesurant la partie d’un marché qu’une entreprise s’avère capable de remporter. Cela doit faire près d’une vingtaine d’année que nous en subissons une lente érosion, pour le plus grand profit de nos concurrents, notamment parmi les moyens et petits de la profession mais notre direction continue de nous rebattre les oreilles à temps et à contretemps avec l’indispensable conquête de PDM et sur le danger qu’il y aurait à continuer d’en perdre. Mais, rien n’y fait et chaque année, par une sorte d’étrange fatalité et malgré d’ambitieux objectifs, notre part du gâteau intérim (et recrutement) continue de s’éroder. Nos concurrents de taille moyenne ont acquis une dimension dont ils ne pouvaient même rêver il y a quelques années et une myriade de petits prestataires se pourlèchent des miettes du festin que nous leur concédons chaque année.

Dans ces conditions, il peut, à la limite, sembler logique pour la direction qu’une partie de la rémunération variable vise à récompenser ce critère-clef de la conquête commerciale, ce qui, comme nous le savons, est le cas avec Pyramide et ceci pour l’ensemble des collègues de l’entreprise.

L’ensemble… euh… pas tout à fait si l’on s’en tient aux informations délivrées dans le cadre de notre dernier CSE Central, le 6 décembre dernier. Nous avons en effet appris que les fonctions-support au national (DRH, DRS…) bénéficieront d’un  régime spécial, dérogatoire, excluant de son calcul de part variable de rémunération tout variateur lié à la part de marché. Le critère atteinte de l’objectif parts de marché n’impactera donc pas la rémunération de ces fonctions-support centrales et elles seules.

Voici un curieux et maladroit message envoyé au réseau et qui laissera planer un doute sur la foi de notre Codir en la possible (re)conquête de ces fameuses parts de marché envolées au fil des années. Pourquoi certaines fonctions et donc collaborateurs seraient-ils dispensés des conséquences d’une non-atteinte de ce critère essentiel ? Nous aimerions connaître l’argumentaire de nos dirigeants sur le sujet. Y croient-ils vraiment eux-mêmes ?

 

La parole libre c’est ici et vous êtes, si l’on s’en tient aux statistiques de connexion, des centaines voire des milliers chaque jour à nous le confirmer. Mais le turn-over fait que nous rencontrons quand même, ici et là, sur le terrain, quelques collègues ignorant encore l’existence de notre site internet. Merci à chacun d’entre vous de faire suivre à vos collègues les plus récents dans l’entreprise, l’adresse (URL) de ce site et/ou le lien vers tel ou tel article qui vous a particulièrement intéressé ou marqué. Dites-leur bien que la liberté d’expression, la parole libre et l’information sans compromission : c’est ici ! (NDLR)

Cette semaine (entre autres) :

Le mobbing au travail, késako ?

Quel avenir pour la marque Humando ?

Les dessous de la pénurie de main-d’œuvre

4 Commentaires

  1. scandaleux! Comme si la politique RH n’avait pas une influence directe sur la rétention de nos talents, dont le départ pénalise fortement le maintien de nos parts de marché !

  2. non mais c LAMENTABLE : et ce sont eux qui vont te donner des leçons !!!!!!!!!!!!
    je suis dégouté moi ça fait 2 ans que je suis sur les PDM et je n’ai rien !!!!!!!!!

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