Nos collègues ne sont pas des lapins de 6 semaines !

Décidément, nous semblons subir une malédiction frappant les titres-restaurant mais pas seulement, nous allons le voir. Le 9 mai dernier, nous titrions “Où sont passés mes tickets-restaurant ?” et nous interrogions sur le retard plutôt inhabituel de Pluxee peinant à honorer ses engagements et notamment à respecter le délai convenu de versement du montant mensuel de cet avantage.

C’est maintenant aux intérimaires de subir les caprices d’un calendrier désynchronisé pour des raisons qui nous échappent encore malgré les annonces officielles. En effet, ici ce sont des DZ qui évoquent un retard dû aux jours fériés qui n’auraient donc pas été anticipés par le fournisseur. Bon, si vous ne croyez pas celle-là, on vous en raconte une autre : la très sérieuse entreprise Pluxee ne peut ignorer (nous l’espérons sincèrement) la qualité de jour férié des 1er et 8 mai. Faudrait voir à ne pas nous prendre pour des lapins de six semaines (cf. l’illustration).

Autre version, Pluxee aurait connu des retards d’intégration de nos fichiers. Bon, pourquoi pas. Les dirigeants du groupe Pluxee évoquent quant à eux des problèmes techniques. Allez savoir où se trouve la vérité ! Cette cacophonie nous rappelle un peu, avec nostalgie, l’inventivité confinant parfois au génie des cancres à l’école, jamais en retard d’une excuse ou d’un prétexte destiné à occulter leurs turpitudes et insuffisances

A l’heure où vous lisez ces lignes le problème a, nous l’espérons, été traité et résolu pour tous, mais nous nous interrogeons néanmoins sur la multiplication des retards et dysfonctionnements de plus en plus fréquents que nous avons les uns et les autres à subir. Curieusement, ils convergent tous vers la même incidence : un grappillage de délais et d’échéances au détriment des salariés (sans parler des fournisseurs).

Dernier exemple en date, l’information transmise lundi par la direction sur le retard dans l’édition des chèques. “Aucun chèque édité depuis vendredi matin  pour cause de machine en panne chez Astérion”. Ont été concernés les chèques de paie, d’acompte, de saisie-arrêt et les rejets de virement. Une intervention dans la journée aura réglé le problème.

De quoi cette multiplication d’incidents et dysfonctionnements est-elle le signe et le symptôme ? D’une montée de l’incompétence ? d’effectifs insuffisants ? D’une complexité excessive des process et outils ? de la mise en œuvre de l’IA ? Ou, s’agit-il tout simplement d’une quête effrénée de trésorerie, d’échéances, de jours de balance (ton fric) ? A vous de voir.

4 Commentaires

    • Merci Lolo pour ton commentaire. Le service com interne, c’est nous qui nous y collons depuis pas mal d’année. Il y avait carence et une place à prendre. Faudra d’ailleurs qu’un jour ou l’autre on présente la facture à la direction. Sans oublier les TR !

  1. Nos fournisseurs (Asterion, et Pluxee) ne nous feraienr il pas payer nos retards de règlements ?
    Tout comme les services de Medecine du travail qui réguliérement arrête de fournir des creneaux de VM pour nos intérimaires en attendant que les factures soient payer.
    On est plus à la recherche de trésorerie, mais plutôt à deux doigts de la cessation de paiement.
    Beaucoup trop d’éléments montre qu’on a plus d’argent en caisse.

  2. Beaucoup de nos collègues sont comme le lapin de 6 semaines sur la photo ! leur naïveté est impressionnante

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