Les réunions du CSE central ne sont que bien rarement de longs fleuves tranquilles mais celui qui se déroule en ce moment même dans le 12ème arrondissement de Paris promet des échanges soutenus entre les élus CFE-CGC Adecco et la direction. Il faut vous dire que nous sommes le plus souvent les seuls à réagir et intervenir, mais cela vous le savez.

A la question cinq de l’ordre du jour, rien moins que la vente de cinq appartements Adecco Relax au motif d’un insuffisant taux d’occupation. Il s’agit des appartements de Savines Le Lac ; Vars Les Claux Les Fibières ; Joyeuse ; Superbagnères de Luchon et Serre Chevalier. Pourquoi pas, nous avons toujours été favorables à une saine gestion de cet énorme “patrimoine” du CSE Central, une gestion impliquant forcément des achats, des reventes suivis de nouveaux achats, des travaux de rénovation…

Mais si les élus acceptent, verbalement à ce jour, le principe de réinvestir la totalité du fruit des ventes dans d’autres appartements, ils ne peuvent ignorer que les remplacements ne s’effectuent jamais à l’identique. La revente d’un appartement plutôt ancien, parfois vétuste et un peu défraichi ne peut permettre l’acquisition d’un appartement récent, moderne et bien situé. Le risque d’une érosion de notre parc immobilier apparait par conséquent évident et laisse présager de sa diminution progressive avec le temps.

MàJ – Ce qui nous inquiète le plus dans cette affaire c’est le refus de l’ensemble des élus d’autres organisations syndicales d’acter clairement, pour le vote de ce point, un engagement de réinvestissement à 100% du produit des ventes de ces appartements dans l’acquisition d’autres biens immobiliers, tout en affichant verbalement leur accord de principe. Cette contradiction et ce refus donc de s’engager nous apparait donc, à tort ou à raison, l’avenir nous le dira, hautement suspect. Le vote tel que proposé ne garantit en rien l’affection intégrale du produit des ventes à de nouvelles acquisitions. Peu portée sur l’émission de chèques en blanc et soucieuse avant tout de l’intérêt des salariés, l’élue CFE-CGC au CSE Central a choisi l’abstention et rappelé l’importance de ces appartements de vacances en termes d’attractivité et de fidélisation des intérimaires comme des permanents.

Les élus CFE-CGC Adecco ont toujours défendu bec et ongles ce parc immobilier que nous envient les instances représentatives du personnel de l’ensemble de la profession. La seule organisation syndicale qui réclamait à cor et à cri sa liquidation a aujourd’hui disparu du paysage syndical de l’entreprise, victime de sa névrose obsessionnelle anti-cadres. Elle eut sans doute été mieux avisée de défendre les intérêts des intérimaires employés et ouvriers ! Nous ne manquerons pas de vous informer des suites de ces mouvements immobiliers et demeurerons vigilants sur la réaffectation intégrale du produit des ventes à destination des futures acquisitions.

Pour le reste du copieux ordre du jour de cette réunion d’aujourd’hui, de nombreuses questions portant sur les éléments financiers de l’entreprise, la GEPPMM, la DACO, AKKODIS et le transfert des tâches depuis la DACO, la création de l’équipe réclamation de la DACO, sa modernisation…

En tout une cinquantaine de points et questions à l’ordre du jour dont certains feront l’objet de publications dans les jours à venir. En attendant, vous pouvez demander et obtenir cet ordre du jour auprès de votre élu ou délégué syndical CFE-CGC.

Pour adhérer en ligne, cliquez sur le bouton ci-dessous : 

12 Commentaires

  1. Vendre des appartements dont le taux d’occupation est faible, pourquoi pas ! Si et seulement c’est pour réinvestir immédiatement dans des logements plus attractifs ! Sinon, c’est qu’il y a anguille sous roche…

  2. Il fallait s’y attendre. Demandez des garanties car bientôt les permanents n’aurons plus rien à proposer aux intérimaires.

    • Depuis quand ce sont les permanents qui proposent les appartements d’Adecco Relax..les permanents proposent quoi si je peux me permettre

  3. Le rouleau compresseur de la modernisation met à mal les équipes DACO, mais peu importe on continue il faut aller au bout du projet si cher à notre direction.
    Cela devait permettre d’améliorer les indicateurs : pas flagrant lors de la dernière Call de la semaine dernière. Aucune prise en compte des remontées des collaborateurs DACO depuis des mois si bien qu’aucune question ou remarque n’ont été formulées en fin d’intervention. On nous dira que les équipes acceptent le changement, je dirais plutôt que les équipes sont résignées puisque que quoique l’on dise nos remarques ne sont pas prises en compte et on se fait gentiment remettre en boîte.
    Les équipes baissent les bras.

  4. Faites un sondage dans le réseau et vous verrez bien que les salariés ne sont pas d’accord pour revendre les appartements. Il faut nous écouter

  5. et bien et bien comment ça se passe côté trésorerie du CEC Central ?
    Qui gére les appartements ? et surtout comment ??
    tous les salariés permanents et TT tiennent énormément à ces locations! c’est quasi tout ce qu’il reste comme avantages et il y a des élus qui veulent nous les enlever ?? et ils feront quoi de l’argent ? le rachat d’autres appartements ? il faudra le prouver si c’est dans ce cas là sinon on va se poser des questions …
    c’est le début de la fin si aujourd’hui on céde sur la vente de ces 5 appartements sans garantie réelles écrites .
    Que les élus qui ont pris cette décision pose la question aux salariés d’abord !

  6. Vendre certains appart sous occupés pourquoi pas ! Mais surtout pour réinvestir ou rénover les autres qui en ont par endroits sérieusement besoin.

    • C est ce qui est fait Mr Fuyons….pour cela lisez les pv du central et surtout celui sur les comptes annuels une fois par an en présentation.

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