Adecco tenté par une représentation du personnel « bis » selon la CFE-CGC

C’est le classement de l’institut Great place to work qui donne l’occasion à la CFE-CGC d’ironiser un peu car, année après année, les résultats passent selon lui de « calamiteux à très mauvais ». À quoi ça sert à la base ? « Pour constituer chaque année le palmarès des entreprises où il fait bon travailler, les consultants de l’Institut Great place to work réalisent leurs enquêtes sur le terrain, au cœur des entreprises. Les salariés, de tout niveau hiérarchique sont interrogés sur leur niveau de satisfaction, d’implication et de motivation. Toute entreprise, publique ou privée, peut postuler au classement », explique un communiqué. Bref, un système de classement sollicité et payant pour le demandeur (3 900 € en 2012, selon Wikipedia*, qui cite L’Express).
Un canal IRP « bis »
Peu après la présentation de l’édition 2015 de GPTW, Adecco (classé 13ème cette année) a souhaité créer un groupe de travail « ambassadeurs pour agir », constitué de collaborateurs volontaires et enthousiastes à la fois pour écouter leurs collègues et remonter des idées et suggestions. Le 23 juin, la liste devait être officialisée. Là encore, la CFE-CGC ne manque pas de s’interroger : « s’agit-il de mettre en place, de façon inavouée bien entendu, une sorte de représentation du personnel version allégée et bien canalisée ? Il ne faut pas oublier que ces ambassadeurs ne pourront en aucun cas bénéficier de la liberté d’expression des élus et délégués syndicaux, ni participer à aucune négociation, comme ils ne pourront porter réellement des revendications de leurs collègues ». Donc des ambassadeurs, pourquoi pas conclut le syndicat, mais attention à la confusion des genres…

Source : Miroir social

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