Demain, c’est le grand jour : assemblée générale des actionnaires à Lausanne pour y évoquer les dividendes sur les résultats 2010. Beaux costumes, chaussettes propres et eau de toilette seront de rigueur et, de plus, l’ambiance promet d’être guillerette et souriante au vu des résultats dont notre CEO (Chief Executive Officer) Patrick de Maeseneire et notre CBD (Chairman of the Board of Directors. On aurait pu nous prévenir que la Suisse avait été annexée par les USA…), Rolf Dörig, se feront l’écho.
Ils y évoqueront les bons résultats obtenus grâce aux mesures de restructuration, la croissance solide et rentable et une flexibilité dans la gestion des ressources humaines, gage de compétitivité. Une évolution de 26% dont 12% de croissance organique et une marge brute de 17,8%. Grâce à cette croissance enviable, à une discipline de prix et à un strict contrôle des dépenses (pensez au menu Bambino…) les dividendes s’élèvent à 192 millions CHF (soit 150 M€) au 31 décembre 2010. Enfin, dernière précision, le chiffre d’affaires se ventile à 91% sur le travail temporaire, 1% sur le placement et 8% sur d’autres prestations (réinsertion, accompagnement de carrière, formation, conseil en organisation et développement personnel).
Pour mémoire, les cinq principaux détenteurs du capital et par conséquent bénéficiaires des dividendes se répartissent comme suit :
1. Jacobs Holding 33,37%
2. Deutsche Bank Group 22,19%
3. Franklin Resources 9,91%
4. Autocontrôle 8,86%
5. Akila Finance 5,44%
A la direction de la holding Jacobs, nous retrouvons : Andreas Jacobs (fils de Klaus), Michel Hilti (outillage), Franz B. Humer (ex-président du laboratoire pharmaceutique Roche), Nicolas Jacobs, Philippe Jacobs, Renata Jacobs et Conrad Meyer.
Au conseil d’administration du groupe Adecco, il sera proposé demain, la réélection individuelle de : Jakob Baer, Rolf Dörig, Alexander Gut, Andreas Jacobs, Thomas O’Neil, David Prince, Wanda Rapaczynski et Didier Lamouche. Ne se représentent pas : Mme Judith A. Sprieser et Francis Mer.
Lors de cette pétillante journée, il sera sans doute expliqué pourquoi les salariés ne percevront, cette année encore, pas le moindre fifrelin de participation. La CFE CGC n’exclut pas d’envoyer, demain, l’un de ses représentants chez nos voisins helvètes afin d’en savoir plus…

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