Ici et là nous remontent des mécontentements de responsables de recrutement auxquel(le)s sont retiré le forfait auto ou même le véhicule de société pour ceux qui en disposaient. Motif invoqué : utilisation insuffisante. Prière de passer au remboursement kilométrique.
Nous connaissons parfaitement les règles en la matière, accessibles à tous dans notre base mais l’application brutale de cette mesure appelle quelques réflexions de notre part. Les modestes forfaits auto dont bénéficient, bénéficiaient devra-t-on prochainement dire, un certain nombre de responsables de recrutement sont destinés à compenser l’utilisation d’un véhicule personnel à des fins professionnelles. Comme son nom l’indique, c’est un forfait, et les montants en sont souvent modestes. Que le responsable de recrutement fasse une visite par semaine ou cinq, c’est un forfait. Qu’on le veuille ou non, cette modeste somme fait partie intégrante des revenus et donc du budget des bénéficiaires et leur enlever cette indemnité entame forcément leurs ressources. Pour le dire plus simplement encore et quelque soient les explications-justifications que l’on nous avancera, c’est encore moins d’argent sur le compte chaque mois.
Dans un contexte, non seulement de stagnation mais surtout de régression des rémunérations, cette mesure est particulièrement malvenue et tout aussi particulièrement mal vécue. La maladresse est de taille et alors que la direction se remet difficilement des résultats de l’enquête Great Place To Work, il ne semble pas utile d’en rajouter une couche.
Plus grave encore, des responsables de recrutement se voient retirer leur véhicule de société pour les même raisons. Ils leur faut donc acheter un véhicule dans les plus brefs délais. Adieu véhicule, carte carburant et trajets indemnisés, bonjour crédit. Un crédit auto, il faut en avoir les moyens et pouvoir choisir le moment opportun. Quid du salarié vivant de son seul salaire, à moins de 1 300 ou 1 400 euros nets par mois ? On sait de plus que les banques qui ont largement contribué à la déroute économique actuelle sont devenues de véritables poules mouillées en matière de crédit.
Tout cela se passe bien entendu en l’absence de toute consultation des instances représentatives du personnel puisqu’il n’y en a plus chez Adecco. La procédurite dans sa forme aigüe et/ou chronique étant venue à bout de toute représentation du personnel chez Adecco, la direction aurait bien tort de ne pas avancer ses projets et mesures les plus impopulaires.

Mercredi 5 octobre
Apparemment nous avons été entendus

Jeudi 6 octobre :
Brèves d’agences

Vendredi 7 octobre
Le retour des CPS
Mardi 11 octobre :
Grogne dans les Centres de services

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici