Nombreux sont les collègues à avoir changé de fonction au 1er octobre, essentiellement dans le cadre de la réorganisation et des changements de postes et d’intitulés de postes. Dans le cadre aussi de la mobilité interne. La gigantesque partie de chaise musicale a bouleversé les postes, les fonctions et les intitulés avec les perturbations que l’on imagine, générant plus de questions que de réponses.
Il y a une question majeure qui pourtant semble ne pas avoir été anticipée : quelle part de prime semestrielle sur objectifs percevra un salarié changeant de fonction au 1er octobre (par exemple) ? Il aura accompli la moitié du semestre et il sera par conséquent impossible d’évaluer impartialement son atteinte d’un objectif fixé au semestre. La structure bouge plus vite encore que les règles de rémunération et la situation devient proprement ingérable.
Interpellée sur le sujet, la direction reconnaît ne pas avoir de réponse à cette question pourtant fondamentale puisqu’elle concerne une partie non négligeable de la part variable de la rémunération.
Donner la moitié de la prime semestrielle pour les trois mois effectués dans la fonction relèverait d’une grande injustice puisque personne ne peut préjuger de l’atteinte ou non par le salarié des conditions d’obtention de la prime semestrielle complète.
Fixer un objectif trimestriel pour le dernier trimestre de l’année ? Complètement utopique quand on sait le rythme auquel sont transmis lesdits objectifs, avec plusieurs mois de retard et parfois en toute fin de la période évaluée…
Le seule solution irréprochable d’un point de vue déontologique comme juridique consiste à verser au salarié la totalité de la prime semestrielle en s’interdisant de préjuger et de conjecturer sur les chances qu’il aurait eu de l’obtenir ou non. Ceci donc au bénéfice du doute et puis, après tout, les salariés ne sont pas responsables de la sarabande endiablée qui agite sans relâche la direction de l’entreprise. Toute autre solution nous semble non seulement incertaine mais potentiellement répréhensible.

4 Commentaires

  1. ET CELLE CI LA CONNAISSEZ-VOUS : que dire des cadres ayant quitté l'entreprise pour un congé de reclassement et à qui on annonce qu'ils seront payés sur les résultats de l'agence pendant tout le préavis alors qu'ils n'ont plus aucune action possible sur ces mêmes résultats des 3 mois en cours (préavis payé non effectué ).On n'a même rien prévu pour les informer des résultats de leur agence : faudrait donc demander aux ex collègues ???C EST CE QU ON APPELLE DE L AMATEURISME …SI QUELQU'UN A LA REPONSE FAITES LE SAVOIR POUR TOUS !!!

  2. Oui, les primes d'objectif …
    Mais il y a plus important. Qu'en est-il des rémunérations ?
    Aucune info à ce sujet alors que nous avons postulé depuis 3 mois et avons été retenus depuis 1 mois …
    Lamentable.

  3. Oui, les primes d'ojectif …
    Mais il y a plus important : LA REMUNERATION.
    Aucune info, aucune grille, aucun contrat alors que nous avons postulé il y a 3 mois et été "acceptés" il y a 1 mois …
    Lamentable …

  4. Ah ! Ah ! Ah ! LA GRANDE MULTINATIONALE Spécialiste des RH qui n'a pas préparé ce genre de problématique !

    Bravo ! forcément ça donne envie de se faire épauler par ce groupe pour les gestions RH de toutes sortes ! quelle bande d'amateurs : incroyable !

    Il y en a quelques uns qui sont plus forts pour manipuler et casser les permanents que pour calculer et amortir le mariage des marques pffffff!

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