Hands up !
Les frais financiers imputés aux agences sont déjà, ce n’est pas une révélation, en décalage complet avec les taux bancaires usuellement pratiqués en ce moment. Il nous sera sans doute répondu un peu hâtivement que cela n’a bien sûr aucun rapport mais rappelons quand même que les taux de crédit immobilier viennent de franchir un record à la baisse puisqu’ils sont établis par les experts à une moyenne de… 3,16% toutes durées confondues. Le précédent taux le plus bas s’établissait en décembre dernier à 3,23%, soit une baisse de 0,7% en seulement un peu plus d’un mois.

Autre exemple qui n’a bien entendu strictement rien à voir non plus, le taux de rendement du livret A, l’arnaque chouchou des Français, est passé de 2,25% à 1, 75%, ce qui n’a nullement empêché les médias subventionnés de claironner que ce Livret demeurait le placement préféré de nos bienveillants concitoyens.

En bref, et là, le rapport avec notre sujet est évident, le loyer de l’argent n’a jamais été aussi faible. Les taux d’intérêt baissent partout à mesure que se raréfie le crédit. Dans ce contexte, nos frais financiers à 6% font aujourd’hui figure d’anachronisme original et constituent un moyen de ponction imparable sur l’activité des agences.

Eh bien, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, ce sont quatre points supplémentaires qu’il vous faudra désormais acquitter puisque le taux de 6 se verra bientôt remplacé par celui de 10%, nombre beaucoup plus rond, il est vrai, mais véritablement surréaliste dans le contexte que nous venons d’évoquer. Cette anomalie érigée en règle d’entreprise et même de groupe viendra bien entendu rabioter les résultats des agences avec l’impact que vous imagine sur les salaires. C’est encore et toujours un moyen supplémentaire de grignoter des salaires particulièrement gelés voire franchement congelés.

A ceux qui pensaient que le PDV, ses suppressions massives d’emplois et les différentes fermetures et fusions permettraient d’insuffler un peu d’oxygène dans les finances de leur activité, voici qu’est apportée la confirmation que l’engrenage baissier ne s’arrêtera jamais. Hors mobilisation massive, l’étau continuera inlassablement à asphyxier financièrement les salariés en même temps que s’éclairciront leurs rangs.

2 Commentaires

  1. Ha !
    GPTW quand tu nous tiens…

    C'est qu'il va falloir payer les pin's débiles, les claquettes gonflables et toutes les autres fadaises des Kick Off.
    Alors les commerçants militants ; heureux ? Pas trop mal au fion ?

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