En ce moment, chez Adecco, des représentants de chaque syndicat participent à une tentative d’accord sur “le contrat de génération” dont le but est double : favoriser l’accès des jeunes au CDI et maintenir les “seniors” dans l’emploi. Nous avons écrit, en son temps, ce que nous pensions des accords seniors (relire, parmi de nombreux articles sur le sujet, l’article “Accords seniors et poudre de perlimpinpin“) et aujourd’hui, c’est bien un taux de chômage de 30% qu’il faut déplorer chez les plus de 50 ans parmi les chômeurs de longue durée (plus d’un an).
Le contrat de génération, si il est déployé efficacement et avec loyauté, devrait permettre d’améliorer la situation des jeunes et des seniors, la situation des uns comme des autres devenant humainement intenable, éthiquement inacceptable et, de plus, nuisible à l’économie.
Rappel :
 
La loi sur la sécurisation de l’emploi a été adoptée le 14 mai 2013.

Elle
instaure un nouvel équilibre entre la sécurité nécessaire pour les
salariés et les possibilités d’adaptation indispensables aux entreprises
en créant des mesures pour faire reculer la précarité, pour créer des
droits nouveaux individuels et collectifs pour les salariés, et pour
développer des outils de préservation de l’emploi dans un contexte
économique difficile

Deux constats inquiétants :

Seul 1 salarié jeune sur 2 est en CDI. 30% des chômeurs de plus de 1 an
sont âgés de plus de 50 ans
. Le contrat de génération répond à ces défis
et permet :
 
 – l’emploi des jeunes en CDI

– le maintien dans l’emploi ou le recrutement des seniors

– la transmission des compétences et des savoir-faire
 

D’ici à 2020, plus de 5 millions d’actifs seront à la retraite tandis
que 6 millions de jeunes auront fait leur entrée sur le marché du
travail. Avec le contrat de génération, les entreprises peuvent ainsi
mieux préparer le défi du renouvellement des compétences
 Pour en savoir plus, cliquer ici

L’article annoncé sur “D’inquiétantes zones d’ombre autour de la dévolution Adia” est pour l’instant reporté. Des démarches officielles ont en effet été entreprises afin d’essayer d’éclaircir une situation, disons trouble, et vos élus CFE CGC ne s’interdisent aucun moyen de recours. Une mise en demeure est aujourd’hui adressée au liquidateur et à son expert-comptable, par le Comité d’établissement Ouest-Nord, afin d’obtenir les documents comptables officiels réclamés en vain depuis plusieurs mois. Parallèlement devraient être saisis des services officiels (et pas des moindres) et nous reviendrons en temps voulu sur le sujet. Nous n’oublierons jamais que l’argent des CE, c’est avant tout celui des salariés et notre vigilance sur le sujet n’est pas d’hier comme le savent nos plus anciens lecteurs.

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