Ce soir, sur France 2 à 22h30, le magazine Cash investigation évoquera la grande gabegie régnant dans le monde de la formation professionnelle.
Chaque année, la France dépense 26 milliards d’euros – soit l’équivalent d’environ la moitié du montant total de l’impôt sur le revenu en France – pour former ses
salariés et ses chômeurs. Mais une partie de ces sommes sont gaspillées
voire détournées. En immersion durant neuf mois dans le milieu de la
formation professionnelle, le journaliste Benoît Bringer a mis au jour
de nombreuses escroqueries. Enquête sur un dispositif contesté par les
experts et par la Cour des Comptes.
Cette émission vient comme en écho pour confirmer l’urgence de réforme évoquée dans le dernier communiqué officiel de la confédration CFE CGC sur le sujet : 

Formation professionnelle Une négociation ambitieuse 

Pour la CFE-CGC, voir dans la formation professionnelle la solution au chômage, est une illusion. L’emploi, qui reste la priorité, nécessite d’autres réponses que d’avoir les chômeurs les mieux formés d’Europe. Ce n’est pas la formation professionnelle qui créera de l’emploi mais bien la reprise d’une croissance économique durable
Pour la CFE-CGC, négocier la formation professionnelle doit avoir d’autres objectifs :
• Sécuriser le parcours professionnel tout au long de la vie. Permettre à chacun de réaliser ses projets dans l’entreprise c’est donner à celle-ci les moyens d’innover et de maintenir sa compétitivité. Et les personnels de l’encadrement sont les mieux placés pour accompagner ces évolutions.

• Accompagner les salariés candidats à la reprise de ces milliers d’entreprises qui risquent de fermer faute de repreneurs.

• Renforcer la formation en faveur des femmes, des seniors et des
travailleurs partiels trop souvent discriminés face à l’emploi.

• Moderniser les dispositifs de formation par l’ouverture du
Compte personnel de formation (CPF) à tous, salariés ou demandeurs
d’emploi. La CFE-CGC demande que ce CPF soit un droit opposable à
l’employeur, abondable par le salarié, aidé financièrement par l’État et
accompagné de garanties pour le bénéficiaire.

• Renforcer le Congé individuel de formation (CIF) afin qu’il
soit un vrai droit individuel du salarié à se former ou se reconvertir.

• Faciliter l’accès des demandeurs d’emploi à la formation
(rapidité d’entrée, individualisation…) grâce à un Pôle Emploi rendu
plus efficace.

• Prioriser les fonds de la formation pour les salariés en poste.
Le redéploiement des formations vers les demandeurs d’emploi doit
rester exceptionnel et relever de la responsabilité des pouvoirs
publics.

• Adapter la formation professionnelle aux besoins des territoires, par une régionalisation encadrée et raisonnée.

• Développer l’alternance à tous les niveaux de qualification en
veillant d’abord à son amélioration qualitative, ce qui serait le
meilleur garant du développement de l’apprentissage.

Modernisation,
universalité et objectifs centrés sur le salarié et l’entreprise, tels
sont les principes qui doivent guider les négociateurs d’une formation
professionnelle porteuse de progrès.

Demain sur ce blogue :
Des Responsables de recrutement parlent

2 Commentaires

  1. article utile et très belle blog je vous souhaite un bon continuité en cours 🙂
    je vous suggère de visiter mon blog et me donner votre opinion sur le lien suivant:

    Drupal Study | le monde d'informatique

    Cordialement

  2. Ce reportage révèle un vol honteux de la parts de certains acteurs de la formation ! Syndicats compris ! Très enrichissant (surtout pour certains)…

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