Après 20 ans de restructurations…
Du 4 au 25 août, rediffusion du meilleur de l’année

Article publié le lundi 10 mars 2014

Notre article du mardi 25 février, “Quel(s) moyen(s) d’action pour faire avancer les choses
a provoqué, c’est le moins qu’on puisse dire, un certain nombre de
réactions plus ou moins constructives et réalistes mais toutes porteuses
de la certitude qu’on ne peut plus laisser faire. Nous avons dû,
malheureusement, bloquer un certain nombre de commentaires insultants,
menaçants ou appelant à des débordements qui n’ont rien à voir avec une
action syndicale même musclée. Nous supplions instamment la direction
d’entendre ces messages qui montent du réseau, exprimant tout à la fois
et à des degrés divers, désarroi, découragement, colère, doute,
démotivation…

On sent poindre l’exaspération dans nombre de courriels reçus sous des
pseudos plus ou moins teintés d’humour et de sous-entendus, et si je me
mettais à la place de la direction, je me dirais qu’il y a vraiment un
blême et urgence à agir pour apaiser les esprits.
Citons pêle-mêle un certains nombres de propositions d’action reçues par
le biais des commentaires ou par courriel. Toutes ne sont sans doute
pas souhaitables, ni forcément efficaces mais toutes reflètent néanmoins
le degré de ras-le-bol atteint :
  • Refus de l’entretien annuel d’évaluation ou ne pas le valider dans la base.
  • Multiplier les erreurs volontaires dans les “formations” en ligne.
  • Évaluations systématiquement négative de toutes les formations suivies
  • Aucune réponse un tant soit peu positive lors des enquêtes GPTW.
  • Bouder
    systématiquement les petites “sauteries” de la hiérarchie
    (anniversaires, repas de fin d’année, etc…) et donc ne pas s’y rendre
  • Plus de reporting, ni de saisie dans LEA
  • Récupération systématique des heures supplémentaires
  • Donner le n° de tél du N+1 (ou équipe DZ, siège,…) à tous les clients/TT mécontents
  • Si reporting, ne les envoyer qu’après une ou deux relance(s)
  • Dire
    que l’on a peur si l’on est seul(e) dans l’agence et refuser d’ouvrir
    au public. Parler alors de travail isolé, ce qui est interdit
  • Demander une enquête CHSCT pour faire “expertiser” l’agence
  • Faire venir la DIRECCTE et la CARSAT (on est pas obligé de choisir son agence)
  • Ne jamais prendre la parole en réunion
  • Refuser de déjeuner avec son n+1
  • Refuser les réunions “plateaux-repas” et/ou récupérer les heures faites
  • Demander
    un accord par écrit pour faire des heures supplémentaires et comme cela
    sera refusé, ne pas faire de dépassement horaire

  • Faire
    respecter le 1/3 temps des contrats des TT.Ne pas pratiquer la gestion
    des allégements. Envoyer à l’URSSAF toutes les notes relatives à la
    gestion des allégements
  • Pousser les TT a aller au prud’hommes pour faire valoir leurs droits
  • Blocage des pointages en agence avec des acomptes aux intérimaires pour ne pas les
    léser ce qui implique de ne pas facturer
  • Transfert de ligne au siège
  • Refus de l’entretien individuel car ça ne change rien à la situation
    depuis des années, et ce malgré des commentaires élogieux réguliers
  • Refus en tant que DA de faire le moindre contrat en cas
    d’absence(s) dans mon agence (c’est pas dans mon contrat de travail, ni
    dans mes attributions)
  • Arrêter de saisir sur Léa, et arrêter toutes remontées. Cela nous
    dégagera du temps pour nous et faire l’essentiel donc notre véritable
    boulot, et en plus avec ce moyen discret et indispensable notre
    direction nationale se retrouvera rapidement en situation délicate et
    commencera éventuellement a changer de regard sur les numéros que nous
    sommes
  • Refus pour les commerciaux et DA de faire des contrats TT pendant les absences des AA, RR, etc…
  • Ne prendre plus aucune initiative et plus globalement demander un accord par courriel à tout moment
Merci à tous ceux qui nous ont fait part de ces propositions. Nous
sentons une véritable volonté de changement et d’action de la part de
salariés exaspérés par la politique de blocage systématique des salaires
et d’incessantes modifications en leur défaveur des règles du jeu. Une
des dernières actions déloyales consiste, par exemple, en la suppression
de la ligne CDHI dans les états de gestion, moyen particulièrement
sournois de pression et de brimade à la fois envers les salariés n’ayant
pas signé leur avenant.

Nous vous proposerons très prochainement un plan d’action avec une date
de démarrage et différentes étapes. Agir ou subir, il va falloir choisir
très vite et, à ce sujet, les résultats des agences pour les mois de
décembre et de janvier ont provoqué un véritable électrochoc et encore
les rémunérations en découlant sont-elles, pour le moment,
artificiellement gonflées par un “accompagnement” et par le CICE.
Enlevez ces deux béquilles tout à fait temporaires et une immense
majorité de salariés se retrouveront tout simplement rémunérés purement
et simplement au salaire fixe.

cfe.cgc.adecco@gmail.com 

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