Le CDI intérimaire vu par la presse quotidienne régionale. Un regard assez juste malgré quelques inévitables approximations :

Profession : intérimaire… à durée indéterminée

Trois Arrageois viennent de signer un contrat de travail d’un nouveau genre : le CDI intérimaire. Embauchés par leur agence d’intérim, ils ont l’obligation d’accepter les missions qu’on leur propose, dans un rayon de 50 km de chez eux. Contre la sécurité de l’emploi.
Daniel, 50 ans. Licencié en 2007. Intérimaire depuis 2010. À son âge,
ce préparateur de commandes n’y croyait plus : il vient de décrocher un
CDI… intérimaire. « Ça me permet de voir venir jusqu’à ma retraite.
J’ai sauté sur cette opportunité. » Accepter des missions au pied-levé,
jongler d’une entreprise à une autre, il a l’habitude. Ce qui va
changer, c’est qu’entre ses missions, il sera rémunéré. Pour Thibaut, 21
ans, agent polyvalent, ce nouveau contrat lui permettra de pouvoir
accéder, enfin, au crédit. «
C’est une facilité pour nous
».
L’entreprise cliente versera le salaire de l’intérimaire à Adecco, qui paiera chaque mois son salarié. «
On s’aligne sur la convention de l’entreprise
pour laquelle il travaille lorsqu’il est en mission. S’il n’en a pas, il
est payé au moins le SMIC
. » explique Frédéric Denis, directeur de l’agence Adecco Arras. Sécurisant pour le salarié.
Du côté de l’agence d’intérim, on ne prend guère de
risques. Préparateurs de commandes, agents de production, sont les
métiers «
les plus demandeurs en intérim sur le secteur
». Les élus ont été triés sur le volet. «
On a pris les meilleurs des meilleurs ! L’idée
pour nous est de les faire travailler sur des missions inscrites dans la
durée. Ce sera plus simple pour tout le monde.

»
Le patron compte bien que ses nouveaux protégés
enchaînent les missions. Les périodes sans missions seraient dédiés à de
la formation… Ou à une semaine de congé imposée.
Et ces messieurs, ovni du droit du travail, ont des obligations : «
Ils doivent accepter d’être déléguer chez nos
clients sur trois qualifications différentes , en rapport avec la leur,
et dans un rayon de 50 km. Ils sont obligés d’accepter les missions
qu’on leur propose dans la demi-journée.

»
«
À l’heure où l’emploi est difficile, ou le taux de chômage augmente, nous apportons notre contribution
» se félicite Frédéric Denis. La profession s’est
engagée à recruter ainsi 20 000 personnes en CDI intérimaire… (voir zoom) Dans le Pas-de-Calais, ils sont une vingtaine à avoir été embauchés en CDI intérimaires. 
Source : La Voix du Nord 

Sur ce blogue, lundi : 
Notre étions à l’entrée de la réunion de début d’année à Lyon

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