La Contribution totale n’est plus à présenter. Ici même, sur ce blogue, nous avons dit et surtout écrit tout ce qu’il y avait à dire sur le sujet. Ce système de calcul des charges, particulièrement génial, a fait disparaître comme par enchantement l’essentiel de la marge brute des agences, réduisant à la portion congrue la base d’intéressement des salariés. Il n’est pas rare de rencontrer des agences délestées de 60, 80, 100 000 euros ou plus encore, par mois, sans pouvoir apporter le moindre début d’explication plausible. Inlassablement reviennent les questions du genre “Mais où est passé l’argent ?”, ou les remarques telles que “Je n’y comprends rien, je facture le même nombre d’heures avec le même nombre de clients qu’avant, pratiquement aux mêmes prix et je n’ai plus de part variable”. Nous pourrions établir une longue liste de toutes les remarques, questions et mécontentements entendus ces derniers mois sur le sujet. L’incompréhension est totale.
Tandis que quelques salariés observaient néanmoins une amélioration de leur partie variable, une large majorité a vu s’effondrer sa rémunération et, il faut le reconnaître, nous nous étonnons souvent de la passivité de certains. Perdre 200, 400 ou 800 euros par mois sans broncher, cela relève d’un quiétisme qui force l’admiration et d’un détachement des biens de ce monde assez rare dans notre univers matérialiste…
A peine évalués les méfaits sur les rémunérations de la Contribution totale que voici poindre la Contribution totale budgétée, c’est-à-dire indexée à un budget ou objectif. La direction, consciente de la déroute des rémunérations et du mécontentement grandissant aurait-elle revu dans un sens favorable aux salariés le système de calcul ? Pourquoi pas mais que le doute nous soit permis après ces années de rabotage systématique (sortons les DADS !). Le hic, c’est la notion même de budget ou d’objectif. On sait qu’il doit être “ambitieux mais réaliste”, selon la formule consacrée mais comment savoir si le second de ces deux critères est respecté ?
Par nature, un objectif reste soumis aux aléas de la conjoncture et à la politique de l’entreprise et du groupe. Nous promettre la plus belle des carottes pour une progression de 20% nous fait une belle jambe si le marché local s’avère en régression avec les aléas de délocalisation, déréférencement national ou local et autres infortunes de la vraie vie.
Soumettre une part de rémunération variable à un objectif, s’apparente donc à un obstacle supplémentaire à franchir pour espérer obtenir un peu de rémunération variable. Pourtant, le processus et lancé et dans chaque région, des agences ont été informées de leur passage sous Contribution totale budgétée, dès cette année, en attendant une généralisation du système en 2016.
Notre position sur le sujet n’étant aucunement dogmatique, nous vous proposons de nous remonter vos informations, observations et remarques sur le sujet. Merci par avance.

4 Commentaires

  1. D'après mon boss on devrait y gagner avec la CT budgétée mais impossible d'avoir la certitude.Personne n'est capable de nous expliquer clairement et simplement

  2. et ce jour, vient d'arriver la note sur les frais indirects prélevés en fonction du budget donné, si vous êtes en dessous du budget vous êtes quand même prélevé en fonction du budget donné ! LAMENTABLE !! et personne ne dis rien !!!

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