Au cours du mois d’avril 2016, l’emploi intérimaire progresse de 9,1 % par rapport à avril 2015.

Après une croissance de 5,9 % en mars, l’intérim atteint en avril son plus haut niveau depuis décembre 2015 avec +9,1 %.
Tous les secteurs enregistrent une nette accélération comparée à mars, à l’exception du commerce. C’est particulièrement le cas dans les services et l’industrie, avec respectivement +6,3 et +3,8 points.


Après avoir été portée en 2015 par les qualifications de premier niveau, la croissance de l’intérim s’appuie désormais sur des métiers plus qualifiés. Les deux catégories professionnelles qui se développent le plus en avril 2016 sont les ouvriers qualifiés (+13,2 %) et les cadres et professions intermédiaires (+10,7 %).

Cette amélioration demeure toutefois relativement modeste au regard des précédents cycles de reprise économique. En effet, la croissance des 4 premiers mois de 2016 représente 6,3 % après 4,5 % en 2015 ; en 1997 et en 2010, le redressement de l’intérim était caractérisé par des croissances plus marquées.
L’ensemble des grands secteurs en croissance
L’emploi
intérimaire progresse dans l’ensemble des grands secteurs d’activité :
les transports (+14,8 %), les services (+11,6 %), le BTP (+8,9 %),
l’industrie (+8,1 %) et le commerce (+4,1 %).
Toutes les qualifications en hausse
L’emploi
intérimaire se développe chez les ouvriers qualifiés (+13,2 %), les
cadres et professions intermédiaires (+10,7 %), les employés (+9,8 %) et
les ouvriers non qualifiés (+5,3 %).
Toutes les régions en hausse
Les
effectifs intérimaires augmentent le plus fortement en Île-de-France
(+16,2 %) et en Pays-de-la-Loire (+16,1 %) et le moins fortement en
Auvergne-Rhône-Alpes (+5,5 %), Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées (+3,8
%) et en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes (+3,7 %).
Quelques points de repère sur l’intérim :
  • L’évolution
    de l’intérim anticipe les mouvements en termes d’emplois et non
    l’évolution du chômage, qui est influencée par de nombreux facteurs
    extérieurs à l’emploi.
  • L’intérim constitue un indicateur avancé
    de l’emploi, les infléchissements observés interviennent 6 à 12 mois
    avant que les mouvements d’emploi des autres secteurs ne soient
    perceptibles.
  • L’intérim représente 3 % de l’emploi salarié et ne peut donc pas être un « indicateur avancé du taux de chômage ».
  • Un
    niveau de croissance annuel compris entre 0,6 % et 0,8 % permet de
    créer des emplois intérimaires. Le seuil permettant aux entreprises de
    développer de l’emploi durable se situe aux alentours de 1,5 %.

Source : Prisme Emploi

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