A vrai dire on est loin du conte de Charles Perrault, le chat botté. Le
chatbot est un outil de discussion automatique. On l’appelle aussi
agent conversationnel ou robot bavardeur. Tout un programme..
informatique.


 


Au départ, les chatbots étaient destinés à remplacer des tâches simples.
Renseigner un premier niveau d’information avec un client par exemple.
Les chatbots sont les futurs vendeurs du web. Ceux qui vous proposeront
la ceinture qui va bien avec le pantalon que vous venez de choisir. Eh
oui, le chatbot ne se contente pas d’une série de réponses déjà
préparées. Il est, aujourd’hui, capable (grâce à l’intelligence
artificielle) d’apprendre de ses erreurs et donc de s’améliorer en
continu (pour les chatbots les plus évolués).


 


Marc Zuckerberg a fait fort. Depuis l’intégration des chatbots dans son appli « Messenger », le web ne parle plus que de cela.

Quelles applications pour le recrutement ?

« I have a dream » dit le DRH. Pouvoir recruter la bonne personne sans jamais se tromper ! Eh bien le chatbot serait le début de ce rêve. Rendez vous compte, un robot intelligent vous fait la conversation, analyse, dissèque, synthétise l’ensemble de vos réponses. Pour le moment, l’objectif se limite à l’étape de la présélection. Dix
minutes ! C’est le temps consacré à la lecture de votre dossier de
candidature, l’organisation de l’entretien téléphonique et autres
questions d’usage. Eh bien c’est dix minutes de trop, disent certains recruteurs.
Les mêmes prônent la disparition pure et simple de cette activité et de
le remplacer par une interaction machine/candidats. Franchement, on
croit rêver.
 

Lu sur la toile : « Job
Pal, fondé par Luc Dudler, est un « chatbot RH » – « le premier chatbot
recruteur du monde » – qui permet de faciliter le processus du
recrutement. Comment ? En faisant gagner un temps précieux au recruteurs”.

No comment

Quelles conséquences pour le candidat ? 

Pour le recruteur, le gain de temps serait énorme. Mouais….

Plus la peine de vous avoir en ligne, plus la peine de vous recevoir en premier entretien (pour le moment, car d’ici 3 à 5 ans nous voilons pas la face l’idée est bien de supprimer les entretiens !). Alors mesdames et messieurs les candidats ? Qu’en pensez-vous ?

Moi je me dis que parfois… entre un mauvais recruteur et un robot … où est la différence ? Finalement le chatbot améliorera-t-il votre expérience candidat ? Bon je l’avoue, je fais du mauvais esprit.  Les robots trient déjà les CV (les fameux ATS : applicant tracking system ) pour présenter au recruteur les plus pertinents. Prendra-t-il demain rendez-vous directement avec les candidats ?
 
Parce qu’en fait, comment peut-on envisager de déshumaniser le recrutement ? Il est déjà compliqué pour certains d’entre vous d’obtenir des entretiens de recrutement, alors que dire si demain cette phase est robotisée ? Que dire du manque de perceptions de ces machines ?
Car un recruteur ce n’est pas un robot qui débite des questions ! C’est un expert qui connait son secteur d’activité, qui connait l’entreprise, ses rouages, ses enjeux de pouvoir, qui maitrise les enjeux réputationnels, qui repère les savoirs êtres qui seront indispensables au poste bref qui connait la culture de son entreprise. Comment un robot peut-il appréhender cet écosystème ?

  
Conclusion


 

Soyons clair, le but de cet article n’est pas de tirer à boulet
rouge sur toutes les innovations. Il faut vivre avec son temps et les
chatbots sont promis à un bel avenir (à moyen terme). Ce que je veux
juste dire, c’est que le recrutement  doit rester un échange entre deux
personnes, une conversation.


 


Bref que les gens se parlent !

Source : Le blog de l’APEC 

6 Commentaires

  1. Les algorithmes ne pourront jamais remplacer les ressentis, analyser le comportement ou avoir ce 6eme sens qui fait toute la différence pour matcher avec les particularités recherchées, autres que les compétences, et tout aussi importantes pour le client !

  2. Comment les salariés peuvent accepter de se laisser manipuler par ce groupe' triche sur les rémunérations, changements incessants pour ne pas payer d'intéressement, bidgets incohérents, direction accusatrice de ne pas atteindre les objectifs irréalisables , pressions de petits
    DZ kleenex, agences en sous effectif, outils iformatiques obsolètes etc etc .

    Comment ne pas être solidaires et faire front pour défendre le long terme et pas la renta à court terme demandée par les actionnaires. Cette boîte, ce sont les salariés qui l'a font et non ces improductifs qui ne manquent pas d'imagination pour vider ce qui reste de viable. Réellement aucun avenir d'ici.

  3. Je reste confiant. Il faut utiliser la technologie pour support auprès de celles et ceux qui en ont besoin.
    La relation humaine d'un recruteur et candidat est la clef de la réussite. Les formules mathématiques n'y feront rien, sauf une aide à la décision.

  4. Notre groupe va vers un profond changement.
    Celles et ceux qui tweetent, se font remarquer sur les réseaux sociaux sur des sujets qui des fois non rien à voir avec notre coeur de métier… tout simplement qui espèrent un jour ou l'autre se faire bien voir par une personne du groupe bien placée qui elle-même et peut-être-sur la sellette.
    A vous, qui pensez que tweeter à foison, vous faire remarquer sur nos autres outils informatiques est une bonne chose pour votre avenir… on me l'a fait croire, on m'a obligé à le faire, j'y ai pris du plaisir, échanger de tout et de rien, le seul avantage c'est de rester informer… dans quelques semaines je vide mon bureau, je ne suis finalement plus la bonne personne.
    Moralité: Twetter, activer ses réseaux: Oui! Mais pour soi, c'est ce qui fait que chacun est unique et ne répond pas au dictate d'une organisation qui n'a pas de projection à long terme et qui elle même répond au dictate des organisations mondiales et nationales qui elles-mêmes ne savent pas encore où elles vont.

  5. En effet, il y a tweet et tweet, les pros du tweet pour se faire remarquer et d'autres comme moi qui se sont fait un réseau en externe, plutot sympa d'ailleurs et en effet, tweeter pour "préparer, travailler son réseau "au cas ou,

Répondre à Anonyme Annuler la réponse

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici