Cadres et non cadres sont de plus en plus pressurés quelle que soit leur affectation : Onsite, Middle-Office, Solutions, PME…, même si nous prenons le parti d’évoquer davantage le sort des cadres puisque telle est la vocation de notre syndicat catégoriel.

Le cadre Onsite doit impérativement être, au choix, un mouton à cinq pattes, un homme-orchestre ou l’une des déesses hindoues aux bras multiples. Comme en agence et même pire, il subit une pression continue sur de multiples indicateurs et certains en arrivent d’ailleurs à parler de “harcèlement statistique”. Pris en étau, il doit répondre à la double contrainte d’une relation client exigeante et de tous les instants et des impératifs de sa fonction chez Adecco, jusqu’à parfois presque en oublier lequel est véritablement son employeur.
 
Bien souvent, il a beau être cadre, il demeure désespérément seul, appuyé dans le meilleur des cas par un alternant plein de bonne volonté ou un bout de CDD dans de rares cas mais qui ne suffit évidemment pas à répondre aux exigences de la situation et du client. Comme les heures supplémentaires ne sont pas rémunérées, c’est tout bénéfice pour l’entreprise et le cadre Onsite a fait sien, bien malgré lui, le slogan “travailler plus pour gagner moins !”. Il travaille aux limites de ses forces et résistance nerveuse avant de se démettre, épuisé et souvent écœuré.


Travaillant seul ou presque, il n’a bien entendu personne pour le remplacer et redoute de ce fait le moindre imprévu, la grippe ou tout pépin de santé. Même les congés deviennent parfois problématiques.Tout cela est précaire, provisoire et tenu à bout de bras mais qui s’en inquiète vraiment ? Inutile de préciser que pour les nouveaux entrants, la période d’intégration est réduite à sa plus simple expression et qu’il convient de s’adapter et de percuter vite, d’autant que, ni le client, ni les budgets “ambitieux” n’attendront.

A ces cadres souvent isolés, peu ou pas accompagnés, se démenant au mieux pour remplir leur fonction, il est demandé toujours plus alors que le salaire reste lamentablement en berne. La conclusion des dernières négociations annuelles obligatoires (NAO) constitue en elle-même un véritable scandale et nous reviendrons prochainement sur le sujet. D’ailleurs, le turn-over et la faible attractivité du poste en disent long sur ses exigences sans pour autant que la direction ne semble s’inquiéter de la situation et œuvrer pour l’améliorer. A ces contraintes s’ajoute la menace permanente d’une mobilité imposée.

Rester isolé, c’est se contraindre à subir jusqu’à épuisement et inéluctable sortie. C’est ce qu’il se passe dans 100% des cas. Mais il n’y a pas de fatalité, rejoignez la CFE-CGC, le syndicat des cadres et de l’encadrement.

1 COMMENTAIRE

  1. On site est une fumisterie depuis le lancement pour plumer le réseau, aucune ouverture en directe, aucune démarche commerciale de développement, division des frais de personnels et des résultats pour moins de rétribution

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