Le 4 février s’est tenue au MEDEF une réunion dite « préalable à l’ouverture
d’une éventuelle négociation sur la santé au travail ». La CFE-CGC y
était
présente pour faire valoir sa position.
Cette
démarche a été présentée par le MEDEF comme visant à prendre le
leadership en anticipation du cadrage d’une négociation sur ce sujet
annoncé
par la Ministre du travail.
Oubliées
par le MEDEF, les 14 séances de travail au GPO du COCT, en 2019, à la
suite de la saisine des partenaires sociaux par le Premier Ministre
dans le prolongement du rapport LECOCQ DUPUIS FOREST : « Santé au
travail : vers un système simplifié pour une prévention renforcée ».
Oublié
par le MEDEF, l’échec cuisant de la tentative de définition du
périmètre d’une négociation ou d’une concertation sur la santé au
travail proposée
par les organisations syndicales dans un courrier commun du 12 juillet
2019. Constat qui pourrait d’ailleurs faire penser que les objectifs du
MEDEF sur la santé au travail ne sont pas de nature à converger avec
ceux des salariés.
De
surcroit, depuis l’été dernier, le contexte social a évolué avec
aujourd’hui sur la table un projet de réforme des retraites qui invite
aux débats
les questions de pénibilité et d’emploi des séniors. Ce projet
préfigure une gouvernance de la santé au travail qui interroge sur la
place du paritarisme.
Oubliés
par le MEDEF, les engagements pris dans de précédentes négociations et
en particulier celle sur la définition de l’encadrement et ses
déclinaisons
qui patinent depuis deux ans alors qu’elles devraient avoir abouti
depuis le 1er janvier 2019.
Oubliée
par le MEDEF, la signature de l’ANI du 30 octobre 2015 dans le cadre de
la fusion des régimes de retraite complémentaire AGIRC ARRCO, emportant
accord sur cette négociation pour définir « les principaux éléments
permettant de définir l’encadrement » et le dispositif de prévoyance.  
Pour
donner mandat et engager la CFE-CGC dans de nouvelles négociations, nos
instances décisionnelles ont besoin de garanties car nos engagements ne
peuvent valoir que dans la mesure ou nos partenaires respectent aussi
les leurs. C’est une question de loyauté !
Donc
pas d’entrée en négociation sur le sujet de la santé au travail tout le
temps que celles sur la définition de l’Encadrement
et la prévoyance n’auront pas débouché. Nous le déplorons d’autant plus
que la question de la santé au travail est un sujet majeur sur lequel
la CFE-CGC est très engagée et par ailleurs disponible à faire de
nombreuses propositions pour promouvoir le capital
économique de l’entreprise à travers la préservation du capital santé
de ses salariés.

Nous attendons donc pour la prochaine réunion du 28 février de négociation sur l’encadrement des gages suffisants du MEDEF à
ce que cette négociation soit conclue rapidement et qualitativement avant de nous engager sur celle de la santé au travail.

Source : site confédéral CFE-CGC

 

 
Cette semaine sur ce blogue : 
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Peut-on être licencié pour non atteinte de ses objectifs ?

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