Piratage informatique : la piste interne est-elle privilégiée ?

Bien sûr il ne s’agit que d’une question à laquelle personne ne peut, semble-t-il apporter aujourd’hui la moindre réponse assurée mais elle mérite d’être posée et l’actualité des prochaines semaines ou jours pourrait réserver quelques surprises. Il n’y a en effet que deux grandes options envisageables : soit il s’agit d’une mauvaise action depuis l’externe et dans ce cas le terme de piratage semble le plus approprié, soit la manœuvre vient de l’intérieur et nous laisserons dans ce cas au juge le soin de qualifier le délit. On peut aussi imaginer un intervention depuis l’extérieur avec complicité interne. A suivre donc…

De plus en plus fréquents, les piratages informatiques pourrissent la vie digitale des entreprises, administrations, associations et même des particuliers. Selon les experts, aucune protection aussi sophistiquée soit-elle ne peut prémunir à 100% de pareilles attaques et hackers et services de sécurité informatique semblent mener une course de vitesse et une surenchère hautement technologique, d’une complexité inconcevable pour le commun des utilisateurs.

Les milliers de victimes de ces détournements d’un montant unique de 49,85 euros ont, nous l’espérons, pour la plupart porté plainte sur le site de l’administration française en charge de la cybercriminalité, mais nous ne connaissons pour l’instant pas les modalités pratiques et délais d’indemnisation. Il a été vivement recommandé d’effectuer également une opposition auprès de sa banque. Le Comité Social et Économique (CSEC) extraordinaire qui s’est tenu mardi matin (22 novembre) n’aura pas brillé, c’est le moins qu’on puisse dire, par les révélations délivrées aux élus. Il est vrai que l’enquête n’en est qu’à ses débuts et qu’encore une fois l’extrême complexité des montages mis en œuvre par les hackers rendent ardues ce type d’enquête.

Quoiqu’il en soit, il conviendra de se pencher sérieusement sur les fragilités pouvant résulter d’externalisations diverses et variées des services informatiques mais aussi des transferts massifs de données entre différentes filiales du groupe.