Les résultats et premières analyses financières du premier trimestre tombent depuis ce matin et ils sont plus qu’encourageants contrairement à ce que pourrait laisser accroire certaines communications en interne.
Pour résumer, le bénéfice net du groupe au premier trimestre s’élève à 92 millions d’euros, à l’identique du premier trimestre 2022 et si la presse évoque une stagnation, nous soulignons pour notre part un inespéré maintien dans un contexte national et international plus que dégradé. Quant au chiffre d’affaires, même s’il ne s’agit pas d’une progression à deux chiffres, la croissance observée à hauteur de 8% pour un montant de CA de 5,9 milliards devrait rassurer les plus anxieux de nos dirigeants. Même si, ne nous leurrons pas, une importante partie de ce croissance provient des acquisitions récentes, la croissance organique se limitant à 3%.
Cette croissance s’avère d’autant plus méritoire qu’il est impossible dans notre métier de profiter pleinement de l’inflation pour se gaver à l’égal de nombre d’industries et de distributeurs qui se gobergent honteusement – avec des augmentations tarifaires de 10 à 50 voire 100% sur certains produits – sous ce prétexte et en invoquant une guerre et des pénuries sans le moindre rapport, ni impact avec l’une ou l’autre de leurs activités.
Seule légère ombre au tableau, l’Ebitda subirait un tassement d’environ 1% pour s’établir à 184 millions d’euros mais sans impacter le résultat net dont nous avons vu qu’il se maintient à hauteur de l’an dernier. En tout cas, la situation serait conforme aux attentes des fameux analystes financiers dont la boule de cristal n’a, une fois encore, pas démérité.
Pour le reste, la presse financière évoque une bonne intégration du groupe Akkodis et notamment une bonne dynamique et une progression conforme à l’attendu. Sauf coup dur, les performances du second trimestre devraient ressembler à ce premier trimestre.
